Francais
Jeanne-Antoinette Poisson, marquise puis duchesse de Pompadour, marquise de Menars, naît le 29 décembre 1721 à Paris et meurt le 15 avril 1764 à Versailles. Introduite à la cour par relations, elle est remarquée par le roi Louis XV et devient sa maîtresse-en-titre, de 1745 à 1751. Elle est également la conseillère du monarque et reste influente en tant que favorite jusqu'à son décès.
Louis XV lui fait construire le Petit Trianon comme résidence et lui offre le domaine de Pompadour, ce qui lui permet de devenir marquise et d'acquérir la noblesse. Ses origines bourgeoises lui attirent des critiques de la part de l'aristocratie.
À partir des années 1750, la marquise n'est plus la maîtresse du roi, mais conserve un ascendant en tant que confidente et amie du souverain. En ce sens, elle encourage l'aménagement de la place Louis XV — actuelle place de la Concorde — ou la création de la manufacture de porcelaine de Sèvres. Mme de Pompadour apprécie particulièrement l'architecture et les arts décoratifs. Elle acquiert d'ailleurs en 1753 le palais d’Évreux, aujourd'hui nommé palais de l'Élysée. La marquise s'intéresse aussi à la littérature et encourage la publication des deux premiers tomes de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert.
De santé fragile, elle meurt d'une congestion pulmonaire à l'âge de 42 ans.
Louis XV lui fait construire le Petit Trianon comme résidence et lui offre le domaine de Pompadour, ce qui lui permet de devenir marquise et d'acquérir la noblesse. Ses origines bourgeoises lui attirent des critiques de la part de l'aristocratie.
À partir des années 1750, la marquise n'est plus la maîtresse du roi, mais conserve un ascendant en tant que confidente et amie du souverain. En ce sens, elle encourage l'aménagement de la place Louis XV — actuelle place de la Concorde — ou la création de la manufacture de porcelaine de Sèvres. Mme de Pompadour apprécie particulièrement l'architecture et les arts décoratifs. Elle acquiert d'ailleurs en 1753 le palais d’Évreux, aujourd'hui nommé palais de l'Élysée. La marquise s'intéresse aussi à la littérature et encourage la publication des deux premiers tomes de l'Encyclopédie de Diderot et d'Alembert.
De santé fragile, elle meurt d'une congestion pulmonaire à l'âge de 42 ans.
English
Jeanne Antoinette Poisson, Marquise de Pompadour (29 December 1721 – 15 April 1764), commonly known as Madame de Pompadour, was a member of the French court. She was the official chief mistress of Louis XV from 1745 to 1751, and remained influential as court favourite until her death.
Pompadour took charge of the king's schedule and was a valued aide and advisor, despite her frail health and many political enemies. She secured titles of nobility for herself and her relatives, and built a network of clients and supporters. She was particularly careful not to alienate the Queen, Marie Leszczyńska. On 8 February 1756, the Marquise de Pompadour was named as the thirteenth lady in waiting to the queen, a position considered the most prestigious at the court, which accorded her with honors.
Pompadour was a major patron of architecture and decorative arts, especially porcelain. She was a patron of the philosophes of the Enlightenment, including Voltaire.
Hostile critics at the time generally tarred her as a malevolent political influence, but historians are more favorable, emphasizing her successes as a patron of the arts and a champion of French pride.
Pompadour took charge of the king's schedule and was a valued aide and advisor, despite her frail health and many political enemies. She secured titles of nobility for herself and her relatives, and built a network of clients and supporters. She was particularly careful not to alienate the Queen, Marie Leszczyńska. On 8 February 1756, the Marquise de Pompadour was named as the thirteenth lady in waiting to the queen, a position considered the most prestigious at the court, which accorded her with honors.
Pompadour was a major patron of architecture and decorative arts, especially porcelain. She was a patron of the philosophes of the Enlightenment, including Voltaire.
Hostile critics at the time generally tarred her as a malevolent political influence, but historians are more favorable, emphasizing her successes as a patron of the arts and a champion of French pride.
Francais
La future marquise de Pompadour voit le jour à Paris, du mercredi 30 décembre 1721, fut baptisée Jeanne-Antoinette Poisson. Son père François Poisson, écuyer de Son Altesse royale Monseigneur le duc d'Orléans, est contraint de quitter le pays, et s'exile en Allemagne.
Avant son départ, François Poisson confie sa fille Jeanne-Antoinette au couvent des Ursulines à Poissy en 1727. Ce couvent est connu pour l'éducation des jeunes filles issues notamment de la bourgeoisie. La santé de Jeanne-Antoinette est fragile. Mais elle souffre aussi moralement d'une double absence : celle de son père exilé, et celle de sa mère qui mène une vie pour le moins mouvementée.
En janvier 1730, Madame Poisson reprend sa fille à Paris, rue Neuve des Bons-Enfants. Jeanne-Antoinette reçoit alors une éducation soignée et l'enseignement des arts d'agrément, tels que le dessin, la musique, la peinture, la gravure, la danse, les cours de chant donnés par Pierre de Jélyotte mais aussi de déclamation par Jean-Baptiste de La Noue. Dans ce cadre, elle découvre le salon littéraire de Madame de Tencin, une amie de sa mère, qui deviendra la marraine de sa fille, puis se lie d'amitié avec la jeune voisine de celle-ci, Marie-Thérèse de La Ferté-Imbault. C'est dans ce cercle que la jeune fille va apprendre l'art de la conversation et les valeurs de l'esprit.
Avant son départ, François Poisson confie sa fille Jeanne-Antoinette au couvent des Ursulines à Poissy en 1727. Ce couvent est connu pour l'éducation des jeunes filles issues notamment de la bourgeoisie. La santé de Jeanne-Antoinette est fragile. Mais elle souffre aussi moralement d'une double absence : celle de son père exilé, et celle de sa mère qui mène une vie pour le moins mouvementée.
En janvier 1730, Madame Poisson reprend sa fille à Paris, rue Neuve des Bons-Enfants. Jeanne-Antoinette reçoit alors une éducation soignée et l'enseignement des arts d'agrément, tels que le dessin, la musique, la peinture, la gravure, la danse, les cours de chant donnés par Pierre de Jélyotte mais aussi de déclamation par Jean-Baptiste de La Noue. Dans ce cadre, elle découvre le salon littéraire de Madame de Tencin, une amie de sa mère, qui deviendra la marraine de sa fille, puis se lie d'amitié avec la jeune voisine de celle-ci, Marie-Thérèse de La Ferté-Imbault. C'est dans ce cercle que la jeune fille va apprendre l'art de la conversation et les valeurs de l'esprit.
Pendant l'éloignement de François Poisson, sa femme Madeleine de La Motte, « belle à miracle », a entre autres amants le riche fermier général Charles François Paul Le Normant de Tournehem, célibataire et amateur d'art.
Le Normant, après avoir veillé à l'éducation des deux enfants de sa maîtresse, Jeanne-Antoinette et Abel-François, dont il était le tuteur légal, fait épouser à la première dès qu'elle eut vingt ans, le 9 mars 1741 à Saint-Eustache, son neveu et héritier Charles-Guillaume Le Normant d'Étiolles, âgé de vingt-quatre ans.
Le couple a un fils, Charles Guillaume Louis, né le 26 décembre 1741 qui meurt dans sa première année. Le 10 août 1744 naît une fille, appelée Alexandrine, du prénom de sa marraine Mme de Tencin(qui meurt Le 15 juin 1754).
Le Normant, après avoir veillé à l'éducation des deux enfants de sa maîtresse, Jeanne-Antoinette et Abel-François, dont il était le tuteur légal, fait épouser à la première dès qu'elle eut vingt ans, le 9 mars 1741 à Saint-Eustache, son neveu et héritier Charles-Guillaume Le Normant d'Étiolles, âgé de vingt-quatre ans.
Le couple a un fils, Charles Guillaume Louis, né le 26 décembre 1741 qui meurt dans sa première année. Le 10 août 1744 naît une fille, appelée Alexandrine, du prénom de sa marraine Mme de Tencin(qui meurt Le 15 juin 1754).
Le lieutenant des Chasses de Versailles considère Jeanne-Antoinette Le Normant d'Étiolles comme assez belle,
« d'une taille au-dessus de l’ordinaire, svelte, aisée, souple, élégante ; son visage était d'un ovale parfait, ses cheveux plutôt châtain clair que blonds. Ses yeux avaient un charme particulier, qu'ils devaient peut-être à l'incertitude de leur couleur. Elle avait le nez parfaitement bien formé, la bouche charmante, les dents très belles, un sourire délicieux, la plus belle peau du monde ».
La beauté de Jeanne-Antoinette et son esprit la font connaître et elle devient l'hôtesse des salons cultivés et mondains de Paris. Madame de Tencin la présente à Madame Geoffrin et à sa fille, la marquise de La Ferté-Imbault. Elle donne des représentations intimes dans le petit théâtre qu'elle a fait construire dans son château d'Étiolles, à côté de Sénart où le couple s'installe. Cette propriété se situe dans la forêt royale et le roi vient fréquemment chasser aux abords. Madame d'Étiolles a le droit statutairement d'assister à ces chasses en phaéton (calèche) et se fait accompagner par un des lieutenants de la vénerie royale qui l'informe précisément sur les passages du roi pour qu'elle puisse attirer son attention. C'est au cours de l'une d'elles, durant l'été 1743, que Louis XV l'a remarquée.
Le 23 février 1745 est célébré le mariage religieux du fils du roi, le dauphin Louis, avec l'infante Marie-Thérèse d'Espagne. Des fêtes sont organisées pendant huit jours pour cet événement.
Le 25 février a lieu dans la Galerie des Glaces au château de Versailles, un bal masqué où est invitée Jeanne-Antoinette, sous l'apparence de Diane chasseresse. Le roi et ses plus proches courtisans sont costumés en ifs et la cour observe que l'un d'entre eux s'entretient longuement avec cette belle inconnue. Les conversations se cristallisent autour de ce couple et l'on pense reconnaître le souverain. La scène est immortalisée par le peintre Charles-Nicolas Cochin et « ceux qui prononcent à mi-voix le nom de Mme d'Étiolles croient à un simple caprice ». Trois jours plus tard, le 28 février, au cours du bal offert à l'Hôtel de ville de Paris par le corps municipal, une nouvelle rencontre entre Madame d'Étiolles et Louis XV confirme l'intérêt que lui porte le roi.
Jeanne-Antoinette devient une visiteuse régulière et, le 10 septembre 1745, Louis XV l'installe au château de Versailles dans un appartement situé juste au-dessus du sien, relié par un escalier secret.
« d'une taille au-dessus de l’ordinaire, svelte, aisée, souple, élégante ; son visage était d'un ovale parfait, ses cheveux plutôt châtain clair que blonds. Ses yeux avaient un charme particulier, qu'ils devaient peut-être à l'incertitude de leur couleur. Elle avait le nez parfaitement bien formé, la bouche charmante, les dents très belles, un sourire délicieux, la plus belle peau du monde ».
La beauté de Jeanne-Antoinette et son esprit la font connaître et elle devient l'hôtesse des salons cultivés et mondains de Paris. Madame de Tencin la présente à Madame Geoffrin et à sa fille, la marquise de La Ferté-Imbault. Elle donne des représentations intimes dans le petit théâtre qu'elle a fait construire dans son château d'Étiolles, à côté de Sénart où le couple s'installe. Cette propriété se situe dans la forêt royale et le roi vient fréquemment chasser aux abords. Madame d'Étiolles a le droit statutairement d'assister à ces chasses en phaéton (calèche) et se fait accompagner par un des lieutenants de la vénerie royale qui l'informe précisément sur les passages du roi pour qu'elle puisse attirer son attention. C'est au cours de l'une d'elles, durant l'été 1743, que Louis XV l'a remarquée.
Le 23 février 1745 est célébré le mariage religieux du fils du roi, le dauphin Louis, avec l'infante Marie-Thérèse d'Espagne. Des fêtes sont organisées pendant huit jours pour cet événement.
Le 25 février a lieu dans la Galerie des Glaces au château de Versailles, un bal masqué où est invitée Jeanne-Antoinette, sous l'apparence de Diane chasseresse. Le roi et ses plus proches courtisans sont costumés en ifs et la cour observe que l'un d'entre eux s'entretient longuement avec cette belle inconnue. Les conversations se cristallisent autour de ce couple et l'on pense reconnaître le souverain. La scène est immortalisée par le peintre Charles-Nicolas Cochin et « ceux qui prononcent à mi-voix le nom de Mme d'Étiolles croient à un simple caprice ». Trois jours plus tard, le 28 février, au cours du bal offert à l'Hôtel de ville de Paris par le corps municipal, une nouvelle rencontre entre Madame d'Étiolles et Louis XV confirme l'intérêt que lui porte le roi.
Jeanne-Antoinette devient une visiteuse régulière et, le 10 septembre 1745, Louis XV l'installe au château de Versailles dans un appartement situé juste au-dessus du sien, relié par un escalier secret.
Le 24 juin 1745, le roi lui fait don du domaine de Pompadour, la créant ainsi marquise, tandis que Jeanne-Antoinette obtient de son mari une séparation légale.
Des la présentation officielle à Versailles, le 15 septembre 1745, Marquise de Pompadour cherche progressivement à conquérir les différents cercles du roi, mais reste haïe par la famille royale, le dauphin la surnommant « maman putain ». Les milieux dévots d'une part et les milieux aristocratiques conservateurs d'autre part concentrent leurs attaques sur la nouvelle maîtresse du roi, certes pécheresse mais surtout parvenue puisque issue de la haute bourgeoisie et non de l'antique noblesse comme l'étaient les précédentes favorites du roi.
Le 21 mai 1746, Louis XV achète pour la somme de 750,000 livres à Louis-Alexandre Verjus, marquis de Crécy, son château pour l'offrir à Madame de Pompadour. Elle charge l’architecte Jean Cailleteau dit « Lassurance » et le paysagiste Jean-Charles Garnier d'Isle d'embellir son domaine en remaniant le château et en redessinant tout le village. Elle commande au peintre François Boucher des trumeaux peints illustrant les arts et les sciences et fait apposer la façade en trompe-l'œil du moulin de la Bellassière, ayant une vraie vision paysagère d'ensemble.
Toujours en 1746, Louis XV donne aussi à la Marquise de Pompadour une parcelle d'environ 6 hectares dans le parc de Versailles, au lieu-dit "Les Quinconces". Elle y fait construire en 1749 toujours par son architecte Lassurance une demeure pleine de charme, avec un jardin français, un jardin fruitier, un jardin botanique et des volières, qu'elle appelle son Ermitage.
Des la présentation officielle à Versailles, le 15 septembre 1745, Marquise de Pompadour cherche progressivement à conquérir les différents cercles du roi, mais reste haïe par la famille royale, le dauphin la surnommant « maman putain ». Les milieux dévots d'une part et les milieux aristocratiques conservateurs d'autre part concentrent leurs attaques sur la nouvelle maîtresse du roi, certes pécheresse mais surtout parvenue puisque issue de la haute bourgeoisie et non de l'antique noblesse comme l'étaient les précédentes favorites du roi.
Le 21 mai 1746, Louis XV achète pour la somme de 750,000 livres à Louis-Alexandre Verjus, marquis de Crécy, son château pour l'offrir à Madame de Pompadour. Elle charge l’architecte Jean Cailleteau dit « Lassurance » et le paysagiste Jean-Charles Garnier d'Isle d'embellir son domaine en remaniant le château et en redessinant tout le village. Elle commande au peintre François Boucher des trumeaux peints illustrant les arts et les sciences et fait apposer la façade en trompe-l'œil du moulin de la Bellassière, ayant une vraie vision paysagère d'ensemble.
Toujours en 1746, Louis XV donne aussi à la Marquise de Pompadour une parcelle d'environ 6 hectares dans le parc de Versailles, au lieu-dit "Les Quinconces". Elle y fait construire en 1749 toujours par son architecte Lassurance une demeure pleine de charme, avec un jardin français, un jardin fruitier, un jardin botanique et des volières, qu'elle appelle son Ermitage.
Son ascension sociale lui vaut d'être critiquée par des pamphlets injurieux, appelés « poissonnades ».
Madame de Pompadour est particulièrement favorable aux philosophes et au parti intellectuel. Les écrivains ont ainsi pu avoir la relative liberté de répandre des idées contestataires en faisant l'éloge du système politique anglais et en prônant une monarchie éclairée. Elle favorise, par exemple, la publication des deux premiers volumes de l'Encyclopédie de Diderot et D'Alembert, pourtant condamnée par le parlement de Paris.
Madame de Pompadour apporte son soutien indéfectible à Voltaire. La marquise réconcilie l'écrivain et Louis XV. Ce retour en grâce auprès du roi, permet à Voltaire d'obtenir une charge d'historiographe en 1745 et un siège à l'Académie française en 1747.
Madame de Pompadour va aussi défendre Montesquieu face aux critiques, lors de la parution de son livre « De l'esprit des lois », publié en 1748.
En février 1748, la marquise acquiert le château de la Celle, à quelques kilomètres de Versailles, pour la somme de 260 000 livres. En 1749 elle obtient le privilège royal de loger dans l'appartement du duc et de la duchesse de Penthièvre au rez-de-chaussée du corps central du château de Versailles alors que Mesdames les filles du roi le convoitent. La même année 1749, elle choisit comme médecin personnel le docteur François Quesnay, futur chef des physiocrates, et donc devient la protectrice du jeune mouvement physiocratique.
Madame de Pompadour est particulièrement favorable aux philosophes et au parti intellectuel. Les écrivains ont ainsi pu avoir la relative liberté de répandre des idées contestataires en faisant l'éloge du système politique anglais et en prônant une monarchie éclairée. Elle favorise, par exemple, la publication des deux premiers volumes de l'Encyclopédie de Diderot et D'Alembert, pourtant condamnée par le parlement de Paris.
Madame de Pompadour apporte son soutien indéfectible à Voltaire. La marquise réconcilie l'écrivain et Louis XV. Ce retour en grâce auprès du roi, permet à Voltaire d'obtenir une charge d'historiographe en 1745 et un siège à l'Académie française en 1747.
Madame de Pompadour va aussi défendre Montesquieu face aux critiques, lors de la parution de son livre « De l'esprit des lois », publié en 1748.
En février 1748, la marquise acquiert le château de la Celle, à quelques kilomètres de Versailles, pour la somme de 260 000 livres. En 1749 elle obtient le privilège royal de loger dans l'appartement du duc et de la duchesse de Penthièvre au rez-de-chaussée du corps central du château de Versailles alors que Mesdames les filles du roi le convoitent. La même année 1749, elle choisit comme médecin personnel le docteur François Quesnay, futur chef des physiocrates, et donc devient la protectrice du jeune mouvement physiocratique.
Après 1750, si les relations entre le roi et sa favorite prennent un tour platonique, voire simplement amical, Jeanne-Antoinette ne quitte pas la cour pour autant et reste dans l'entourage immédiat de la famille royale, alignant sa conduite sur celle qu'avait eue en son temps la marquise de Maintenon.
Mme de Pompadour excelle en effet à distraire Louis XV, lui fait découvrir les arts, organise des fêtes, des représentations théâtrales, entretient le goût du souverain pour les bâtiments et les jardins, multiplie ses résidences hors de Versailles. Ce qui explique qu'après avoir été pendant cinq ans sa maîtresse, elle reste la favorite en titre.
Mme de Pompadour fut favorable à la construction de monuments comme la place Louis XV (actuelle place de la Concorde) et Le Petit Trianon. En 1762, sous l’impulsion de la marquise, Louis XV ordonne la construction d’un nouveau Trianon dans le parc de Versailles. Madame de Pompadour supervise les plans et la construction de ce qui allait devenir « le Petit Trianon » et devait être sa future résidence à la cour. (Mais sa mort en 1764 ne lui permet pas d’assister à l’achèvement de son œuvre et c’est la nouvelle favorite du roi, Madame du Barry, qui l’inaugure aux côtés du roi et s’y installe.)
La marquise de Pompadour exerce un véritable mécénat par de nombreuses commandes aux peintres Francois Boucher, La Tour et van Loo. Elle se faisait toujours représenter par des portraits livre en main, à côté d’un globe ou feuilletant une partition de musique…
Elle fit travailler de nombreux artisans, ainsi que la manufacture de porcelaine de Vincennes, et permit le réaménagement de la manufacture de porcelaine de Sèvres pour rivaliser avec la porcelaine du Japon, de Chine ou de Saxe.
Forte de son pouvoir, elle obtient du roi de donner titres et faveurs à son frère, Abel-François Poisson, qui devient successivement marquis de Vandières, de Marigny et de Menars. Ce dernier est enfin nommé en 1751, directeur des Bâtiments du roi.
Jeanne-Antoinette ne contente plus la sensualité du roi et elle craint d'être supplantée par une dame de la cour. Ce rôle dont elle ne peut s'acquitter, Madame de Pompadour le délègue obscurément à des subordonnées. Des jeunes femmes ou jeunes filles, sont donc présentées au souverain et logées dans la maison du Parc-aux-cerfs, l'actuel quartier Saint-Louis, à Versailles.
Mme de Pompadour excelle en effet à distraire Louis XV, lui fait découvrir les arts, organise des fêtes, des représentations théâtrales, entretient le goût du souverain pour les bâtiments et les jardins, multiplie ses résidences hors de Versailles. Ce qui explique qu'après avoir été pendant cinq ans sa maîtresse, elle reste la favorite en titre.
Mme de Pompadour fut favorable à la construction de monuments comme la place Louis XV (actuelle place de la Concorde) et Le Petit Trianon. En 1762, sous l’impulsion de la marquise, Louis XV ordonne la construction d’un nouveau Trianon dans le parc de Versailles. Madame de Pompadour supervise les plans et la construction de ce qui allait devenir « le Petit Trianon » et devait être sa future résidence à la cour. (Mais sa mort en 1764 ne lui permet pas d’assister à l’achèvement de son œuvre et c’est la nouvelle favorite du roi, Madame du Barry, qui l’inaugure aux côtés du roi et s’y installe.)
La marquise de Pompadour exerce un véritable mécénat par de nombreuses commandes aux peintres Francois Boucher, La Tour et van Loo. Elle se faisait toujours représenter par des portraits livre en main, à côté d’un globe ou feuilletant une partition de musique…
Elle fit travailler de nombreux artisans, ainsi que la manufacture de porcelaine de Vincennes, et permit le réaménagement de la manufacture de porcelaine de Sèvres pour rivaliser avec la porcelaine du Japon, de Chine ou de Saxe.
Forte de son pouvoir, elle obtient du roi de donner titres et faveurs à son frère, Abel-François Poisson, qui devient successivement marquis de Vandières, de Marigny et de Menars. Ce dernier est enfin nommé en 1751, directeur des Bâtiments du roi.
Jeanne-Antoinette ne contente plus la sensualité du roi et elle craint d'être supplantée par une dame de la cour. Ce rôle dont elle ne peut s'acquitter, Madame de Pompadour le délègue obscurément à des subordonnées. Des jeunes femmes ou jeunes filles, sont donc présentées au souverain et logées dans la maison du Parc-aux-cerfs, l'actuel quartier Saint-Louis, à Versailles.
En 1753, elle achète l'hôtel d'Évreux (aujourd'hui, Palais de l’Élysée) et marque le lieu par ses choix en matière de décoration et d'ameublement.
Le samedi 7 février 1756, le roi annonce la nomination de Madame de Pompadour, dame du palais de la Reine et la présentation a lieu le lendemain, après les vêpres.
Le samedi 7 février 1756, le roi annonce la nomination de Madame de Pompadour, dame du palais de la Reine et la présentation a lieu le lendemain, après les vêpres.
Méconnu, rarement pris en compte, le château de Saint-Ouen incarne pourtant magistralement l'éclatante ascension sociale de Madame de Pompadour, à la fois par la qualité illustre de ses propriétaire et par son dispositif intérieur unique.
Aussi étrange que cela puisse paraître, la marquise de Pompadour, après avoir vendu son château de Crécy, n'acheta cependant que l’usufruit du château de Saint-Ouen de 1759 à sa mort, en 1764. Elle n'en fut donc ni locataire (comme ce fut le cas au château de Champs-sur-Marne) ni propriétaire à proprement parler.
Le château érigé au XVIIe siècle présentait un plan classique en U, et une longue façade, agrémentée de deux ailes prolongeant le corps central, côté jardin face à la Seine.
le corps central comportait en effet une enfilade de trois salons à l’italienne, dont les décors avaient entièrement été remaniés par les Slodtz dans les années 1750. Le salon à l'italienne est un dispositif illustré avec faste au château de Vaux-le-Vicomte, et ce dispositif spectaculaire servait la volonté affichée de reconnaissance sociale de la marquise de Pompadour, devenue en 1752 duchesse "à tabouret" (lui donnant le privilège de s'assoir en présence de la reine).
Utilisant le salon à l’italienne central comme un pivot, un appartement pour le roi fut ainsi créé en pendant de celui de la désormais duchesse de Pompadour, faisant du prestigieux château de Saint-Ouen le reflet de son statut, symbole de sa victoire sociale et politique.
Aussi étrange que cela puisse paraître, la marquise de Pompadour, après avoir vendu son château de Crécy, n'acheta cependant que l’usufruit du château de Saint-Ouen de 1759 à sa mort, en 1764. Elle n'en fut donc ni locataire (comme ce fut le cas au château de Champs-sur-Marne) ni propriétaire à proprement parler.
Le château érigé au XVIIe siècle présentait un plan classique en U, et une longue façade, agrémentée de deux ailes prolongeant le corps central, côté jardin face à la Seine.
le corps central comportait en effet une enfilade de trois salons à l’italienne, dont les décors avaient entièrement été remaniés par les Slodtz dans les années 1750. Le salon à l'italienne est un dispositif illustré avec faste au château de Vaux-le-Vicomte, et ce dispositif spectaculaire servait la volonté affichée de reconnaissance sociale de la marquise de Pompadour, devenue en 1752 duchesse "à tabouret" (lui donnant le privilège de s'assoir en présence de la reine).
Utilisant le salon à l’italienne central comme un pivot, un appartement pour le roi fut ainsi créé en pendant de celui de la désormais duchesse de Pompadour, faisant du prestigieux château de Saint-Ouen le reflet de son statut, symbole de sa victoire sociale et politique.
Le 30 juin 1760, la marquise de Pompadour fait l'acquisition du château et du marquisat de Menars, de la terre de Nozieux et de toutes leurs dépendances, le montant total de ce vaste domaine s’élève à 880 000 livres.
Pendant son « règne » de vingt ans, elle maintient des rapports cordiaux avec la reine. Mme de Pompadour entretient aussi des relations avec les ministres qu'elle invite parfois dans ses appartements.
Pendant son « règne » de vingt ans, elle maintient des rapports cordiaux avec la reine. Mme de Pompadour entretient aussi des relations avec les ministres qu'elle invite parfois dans ses appartements.
Épuisée par vingt années de vie, de travail et d'intrigues à la cour, sa santé chancelle, elle contracte la tuberculose.
À Versailles, elle se plaint constamment de l'air froid et humide de ses grands appartements, regrettant le petit appartement de l'attique nord, plus facile à chauffer, qu'elle a occupé les cinq premières années de son installation.
Dans la nuit du 14 au 15 avril 1764, le curé de la Madeleine de la Ville-l’Evêque confesse la marquise et lui administre l'extrême onction.
Jeanne-Antoinette meurt d'une congestion pulmonaire, à l'âge de 42 ans, le 15 avril 1764 à Versailles, ultime privilège, puisqu'il est interdit à un courtisan de mourir dans le lieu où résident le roi et sa cour.
Dans ses dispositions testamentaires et faute de descendance, Mme de Pompadour offre une partie de ses résidences au roi. Elle lègue également à ses amis et serviteurs des pensions viagères. Le reste de ses biens, dont le château de Menars, est transmis à son frère Abel-François.
À Versailles, elle se plaint constamment de l'air froid et humide de ses grands appartements, regrettant le petit appartement de l'attique nord, plus facile à chauffer, qu'elle a occupé les cinq premières années de son installation.
Dans la nuit du 14 au 15 avril 1764, le curé de la Madeleine de la Ville-l’Evêque confesse la marquise et lui administre l'extrême onction.
Jeanne-Antoinette meurt d'une congestion pulmonaire, à l'âge de 42 ans, le 15 avril 1764 à Versailles, ultime privilège, puisqu'il est interdit à un courtisan de mourir dans le lieu où résident le roi et sa cour.
Dans ses dispositions testamentaires et faute de descendance, Mme de Pompadour offre une partie de ses résidences au roi. Elle lègue également à ses amis et serviteurs des pensions viagères. Le reste de ses biens, dont le château de Menars, est transmis à son frère Abel-François.
English
Jeanne Antoinette Poisson was born on 29 December 1721 in Paris It is suspected that her biological father was either the rich financier Jean Pâris de Monmartel or the tax collector (fermier général) Charles François Paul Le Normant de Tournehem who became her legal guardian when her father François Poisson was forced to leave the country in 1725 after a scandal over a series of unpaid debts, a crime at that time punishable by death. (He was cleared eight years later and allowed to return to France.)
At age 5 Jeanne Antoinette was sent to receive the finest quality education of the day in an Ursuline convent in Poissy, where she gained admiration for her wit and charm. Due to poor health, thought to be whooping cough, Jeanne Antoinette returned home in January 1730 at age 9. Tournehem arranged for Jeanne Antoinette to receive a private education at home with the best teachers of the day who taught her dancing, drawing, painting, engraving, theatre, the arts, and the ability to memorize entire plays.
At age 5 Jeanne Antoinette was sent to receive the finest quality education of the day in an Ursuline convent in Poissy, where she gained admiration for her wit and charm. Due to poor health, thought to be whooping cough, Jeanne Antoinette returned home in January 1730 at age 9. Tournehem arranged for Jeanne Antoinette to receive a private education at home with the best teachers of the day who taught her dancing, drawing, painting, engraving, theatre, the arts, and the ability to memorize entire plays.
At the age of nineteen, Jeanne Antoinette was married to Charles Guillaume Le Normant d'Étiolles, the nephew of her guardian, Charles Le Normant de Tournehem, who initiated the match. On 15 December 1740, Tournehem made his nephew his sole heir who inherited the estate at Étiolles (28 km south of Paris), a wedding gift from Tournehem which was situated on the edge of the royal hunting ground of the forest of Sénart. Once married, Le Normant d'Étiolles fell passionately in love with his wife, while she maintained that she would never leave him – except for the King. The couple had a son who died in infancy and a daughter, Alexandrine Le Normant d'Étiolles, born in 1744, who died at the age of nine.
Due to her involvement in Paris salons as well as her grace and beauty, Louis XV had heard the name of Jeanne Antoinette mentioned at court as early as 1742. In 1744, Jeanne Antoinette sought to catch the eye of the King while he led the hunt in the forest of Sénart. Because she occupied an estate near this location she was permitted to follow the royal party at a distance. However, wanting to attract the King's notice, Jeanne Antoinette drove directly in front of the King's path, once in a pink phaeton, wearing a blue dress, and once in a blue phaeton, wearing a pink dress.
On 24 February 1745, Jeanne Antoinette received a formal invitation to attend the masked ball held on February 25 at the Palace of Versailles to celebrate the marriage of the Dauphin Louis of France to Infanta Maria Teresa of Spain (1726–46). It was at this ball that the King, disguised along with seven courtiers as a yew tree, publicly declared his affection for Jeanne Antoinette. Before all of court and the royal family, Louis unmasked himself before Jeanne Antoinette, who was dressed as Diana the Huntress, in reference to their encounter in the forest of Sénart.
On 24 February 1745, Jeanne Antoinette received a formal invitation to attend the masked ball held on February 25 at the Palace of Versailles to celebrate the marriage of the Dauphin Louis of France to Infanta Maria Teresa of Spain (1726–46). It was at this ball that the King, disguised along with seven courtiers as a yew tree, publicly declared his affection for Jeanne Antoinette. Before all of court and the royal family, Louis unmasked himself before Jeanne Antoinette, who was dressed as Diana the Huntress, in reference to their encounter in the forest of Sénart.
By March, Jeanne Antoinette was the king's mistress, installed at Versailles in an apartment directly above his. On 7 May, the official separation between her and her husband was pronounced.
To be presented at court, she required a title. The king purchased the marquisate of Pompadour on 24 June and gave the estate, with title and coat-of-arms, to Jeanne Antoinette, making her a Marquise.
On 14 September 1745, Madame de Pompadour made her formal entry before the King, presented by the king's cousin, the Princess of Conti. Determined to make her place at court secure, Pompadour immediately attempted to forge a good relationship with the royal family. Pompadour quickly mastered the highly mannered court etiquette.
Through her position as court favourite Pompadour wielded considerable power and influence; she was elevated on 12 October 1752, to duchess and in 1756 to lady-in-waiting to the queen, the most noble rank possible for a woman at court. Pompadour effectively played the role of prime minister, becoming responsible for appointing advancements, favors, and dismissals, and contributing in domestic and foreign politics, thus causing her unpopular among the royal courtiers who felt it a disgrace that the king would thus compromise himself with a commoner.
She was blamed for Britain's surpassing France as the leading colonial power, but Madame de Pompadour also supported great ministers like Bertin and Machaut who introduced important fiscal and economic reforms (trade, infrastructure, income taxes) which made France the richest nation in the world.
To be presented at court, she required a title. The king purchased the marquisate of Pompadour on 24 June and gave the estate, with title and coat-of-arms, to Jeanne Antoinette, making her a Marquise.
On 14 September 1745, Madame de Pompadour made her formal entry before the King, presented by the king's cousin, the Princess of Conti. Determined to make her place at court secure, Pompadour immediately attempted to forge a good relationship with the royal family. Pompadour quickly mastered the highly mannered court etiquette.
Through her position as court favourite Pompadour wielded considerable power and influence; she was elevated on 12 October 1752, to duchess and in 1756 to lady-in-waiting to the queen, the most noble rank possible for a woman at court. Pompadour effectively played the role of prime minister, becoming responsible for appointing advancements, favors, and dismissals, and contributing in domestic and foreign politics, thus causing her unpopular among the royal courtiers who felt it a disgrace that the king would thus compromise himself with a commoner.
She was blamed for Britain's surpassing France as the leading colonial power, but Madame de Pompadour also supported great ministers like Bertin and Machaut who introduced important fiscal and economic reforms (trade, infrastructure, income taxes) which made France the richest nation in the world.
Madame de Pompadour was able to wield such influence at court due to the invaluable role she played as a friend and confidant of the King. In opposition to previous mistresses of Louis XV, Pompadour made herself invaluable to the King by becoming the only person whom Louis trusted and who could be counted on to tell him the truth. Pompadour was an indispensable comfort to Louis who was prone to melancholy and boredom. She alone was able to captivate and amuse him, and would entertain Louis with elegant parties, afternoons of hunting, and journeying among their various real estate holdings.
Through her influence, Pompadour also protected the Physiocrates school (its leader was Quesnay, her own doctor) which paved the way for Adam Smith's theories. She also defended the Encyclopédie edited by Denis Diderot and Jean le Rond d'Alembert.
Through her influence, Pompadour also protected the Physiocrates school (its leader was Quesnay, her own doctor) which paved the way for Adam Smith's theories. She also defended the Encyclopédie edited by Denis Diderot and Jean le Rond d'Alembert.
Around 1750 Madame de Pompadour's role as friend of the King became her solitary role, as she ceased her sexual relationship with the King in part due to her poor health. In addition Pompadour admitted to having “the misfortune to be of a very cold temperament” and attempts to increase her libido with a diet of truffles, celery and vanilla were unsuccessful. Furthermore, in 1750 the Jubilee year placed pressure upon the King to repent of his sins and renounce his mistress. In order to cement her continuing importance as favourite in the face of these impediments, Pompadour took on the role of "friend of the King" which she announced through artistic patronage. Pompadour's announcement was most prominently declared through her commission from Jean Baptiste Pigalle, of a sculpture representing herself as Amitié [friendship], offering herself to a now lost pendant sculpture of Louis XV.
Madame de Pompadour was an influential patron of the arts who played a central role in making Paris the perceived capital of taste and culture in Europe. She attained this influence through the appointment of her guardian Charles François Paul Le Normant de Tournehem, and later her brother, Abel Poisson in the post of Directeur Général des Bâtiments, which controlled government policy and expenditures for the arts. She championed French pride by constructing and later outright buying a porcelain factory at Sèvres in 1759, which became one of the most famous porcelain manufacturers in Europe, and which provided skilled jobs for the region. Numerous sculptors and portrait painters were patronized by Pompadour, among them the court artist Jean-Marc Nattier, in the 1750s François Boucher, Jean-Baptiste Réveillon and François-Hubert Drouais.
Pompadour greatly influenced and stimulated innovation in what is known as the "Rococo" style in the fine and decorative arts: for example, through her patronage of the artists like Boucher and the constant refurnishing of the fifteen residences she held with Louis.
In addition to supporting the arts as a patron, Pompadour also participated in them more directly. Besides being one of the few 18th-century practitioners of gem engraving, she was an acclaimed stage actress in plays staged at her private theaters at Versailles and Bellevue.
Madame de Pompadour is considered an amateur printmaker who made print engravings with the help of Boucher and created 52 engraved prints, of drawings by Boucher, after gemstone engravings by Guay.
Pompadour greatly influenced and stimulated innovation in what is known as the "Rococo" style in the fine and decorative arts: for example, through her patronage of the artists like Boucher and the constant refurnishing of the fifteen residences she held with Louis.
In addition to supporting the arts as a patron, Pompadour also participated in them more directly. Besides being one of the few 18th-century practitioners of gem engraving, she was an acclaimed stage actress in plays staged at her private theaters at Versailles and Bellevue.
Madame de Pompadour is considered an amateur printmaker who made print engravings with the help of Boucher and created 52 engraved prints, of drawings by Boucher, after gemstone engravings by Guay.
Louis XV remained devoted to Pompadour until her death from tuberculosis in 1764 at the age of 42. Louis nursed her through her illness.
"I am very sad at the death of Madame de Pompadour. I was indebted to her and I mourn her out of gratitude. It seems absurd that while an ancient pen-pusher, hardly able to walk, should still be alive, a beautiful woman, in the midst of a splendid career, should die at the age of forty-two."
-------Voltaire upon death of Madame de Pompadour
Mode
Le créateur britannique de chaussures de luxe Rupert Sanderson, s'inspire des souliers de Madame de Pompadour et imagine une ligne d'escarpins, pour sa collection automne-hiver 2012-2013.
Le créateur britannique de chaussures de luxe Rupert Sanderson, s'inspire des souliers de Madame de Pompadour et imagine une ligne d'escarpins, pour sa collection automne-hiver 2012-2013.
Residences
Durant sa vie, la marquise de Pompadour a résidé dans les châteaux suivants, successivement et parfois simultanément :
- le château d'Étiolles ;
- un hôtel particulier dans le centre de Paris (2e arrondissement) qu’elle quitte en 1745 pour Versailles ;
- le château de Pompadour en Corrèze, cadeau du roi en 1745, qui est vendu en 1760 sans qu'elle ne l'ait jamais occupé ;
- le château de Choisy Val-de-Marne, à partir de 1746 ;
- le château de Crécy de 1746 à 1757 ;
- le château de Montretout (surnommé Tretout) à Saint-Cloud jusqu’en 1748 ;
- le château de La Celle (également dit le petit château) à La Celle Saint-Cloud de 1748 à 1750 ;
- le château de Bellevue à Meudon qu’elle fait construire, achevé en 1750 ;
- l’hôtel des Réservoirs à Versailles en 1751 ;
- l’hôtel d’Évreux (actuel palais de l'Élysée), acheté en 1753 ;
- le pavillon de l’Hermitage à Fontainebleau à partir de 1754, qui possède des jardins dessinés par Lassurance ;
- le château de Saint-Ouen dont elle posséda l'usufruit de 1759 à sa mort;
- le château de Champs-sur-Marne où, en 1757, elle devient locataire et y séjourne dix-huit mois
- le château de Menars (Loir-et-Cher), à partir de 1760
Articles
Books:
Videos:
Documentaries/Documentaires
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Italian: Madame de Pompadour, amore e potere, Un programma di Piero Angela - Speciale SuperQuark
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French: Secrets d'Histoire - Elles ont régné sur Versailles par Stéphane Bern
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Interviews
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Au cœur de l'histoire: Madame de Pompadour (Franck Ferrand)
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Websites
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