ProfileAgnès Sorel (1422 – 9 February 1450), known by the sobriquet Dame de beauté (Lady of Beauty), was a favourite and chief mistress of King Charles VII of France, by whom she bore four daughters. She is considered the first officially recognized royal mistress of a French king. She was the subject of several contemporary paintings and works of art, including Jean Fouquet's Virgin and Child Surrounded by Angels. Agnès Sorel, née vers 1422, et morte le 9 février 1450 au Mesnil-sous-Jumièges, est une demoiselle d'honneur d'Isabelle Ire de Lorraine, épouse de René d'Anjou. Elle devient en 1443 la favorite du roi de France Charles VII, à qui elle donne trois filles qui seront légitimées comme princesses de France et mariées à des grands seigneurs de la cour. Elle meurt avant l'âge de vingt-huit ans, après avoir donné naissance à une quatrième fille qui n'a pas survécu BiographyBorn in 1422, the daughter of Jean Soreau and Catherine de Maignelais, Sorel was 20 or 21 years old when she was first introduced to King Charles. At that time, she was holding a position in the household of Rene I of Naples, as a maid of honour to his consort Isabella, Duchess of Lorraine. Sorel then went on to serve as the lady-in-waiting for Marie d'Anjou, Charles VII of France's wife and Isabella's sister in law. The King gave her the Château de Loches (where he had been persuaded by Joan of Arc to be crowned King of France) as her private residence. Sorel had a very strong influence on the king, and that, in addition to her extravagant tastes, earned her powerful enemies at court. Sorel would become the first officially recognized royal mistress of a French king. Sorel generated scandal at court, particularly for popularizing the fashion of low-cut gowns. This behavior was both imitated and scorned. Jean Juvénal des Ursins, the archbishop of Reims, counseled the king to correct such fashions as "front openings through which one sees the teats, nipples, and breasts of women" (ouvertures de par devant, par lesquelles on voit les tetins, tettes et seing des femmes). Agnès Sorel gave birth to four daughters fathered by the king, and while pregnant with their fourth child, she journeyed from Chinon in midwinter to join Charles on the campaign of 1450 in Jumièges, wanting to be with him as moral support. There, she suddenly became ill, and after giving birth, she and her daughter died on 9 February 1450. She was 28 years old. Her cousin Antoinette de Maignelais took her place as mistress to the king after her death. While the cause of death was originally thought to be dysentery, French forensic scientist Philippe Charlier suggested in 2005 that Agnès died of mercury poisoning. He offered no opinion about whether she was murdered. Mercury was sometimes used in cosmetic preparations or to treat worms, and such use might have brought about her death. She was interred in the Church of St. Ours, in Loches. Her heart was buried in the Benedictine Abbey of Jumièges. Two garments use Sorel's name in their descriptors, Effigy of Agnès Sorel bodice, Effigy of Agnès Sorel corsage and a fashion style named after her as well, Effigy of Agnès Sorel style, which is described as a "princess" style of dressing. BiographieSelon les historiens, Agnès Sorel serait née, soit à Coudun, près de Compiègne en Picardie, soit à Fromenteau, paroisse d'Yseures en Touraine. Son père, Jean Sorel, ou Soreau, est châtelain et seigneur de Coudun. Il épouse Catherine de Maignelay, fille de Jean Tristan de Maignelay, châtelain et seigneur de Verneuil-en-Bourbonnais, et de Marie de Jouy. Agnès, issue d'une famille noble d'ancienne extraction, a quatre frères : Charles (né avant 1428), écuyer d'hôtel du roi ; Louis, écuyer ; André, chanoine à Paris (1452), et Jean, seigneur de Saint-Gérand. Issue donc de la petite noblesse, c’est en Picardie qu’elle reçut une éducation soignée. On pense qu'elle aurait vécu au château de Maignelay-Montigny et que, selon l'usage qui était d'envoyer les jeunes demoiselles parfaire leur formation dans la haute aristocratie, on la prépara à occuper à la cour la charge enviée de demoiselle de compagnie d'Isabelle, duchesse de Lorraine, reine de Sicile et femme du roi René, beau-frère de Charles VII. Cette charge n'était pas convoitée pour les avantages matériels qu’elle procurait : Agnès Sorel, placée à la cour de Lorraine vers l'âge de quinze ans, ne recevait que dix livres par an, contrairement à d'autres demoiselles de cette cour, telle Catherine de Serocourt, cousine de Jean de Serocourt, capitaine de Tarascon, qui se voyait octroyer la somme de quinze livres tournois. Elle lui était destinée dès son plus jeune âge du fait de sa naissance et des recommandations dont elle bénéficiait. Selon les commentateurs, qui s'appuient sur les chroniques de Monstrelet ou de Jean Chartier, la rencontre entre la jeune femme et le roi, impressionné par sa beauté, a lieu à Toulouse le 19 mars 1443, lorsque Charles reçoit en grand cérémonial son beau-frère René et Isabelle de Lorraine dans la suite desquels Agnès paraît pour la première fois, ou bien à Saumur en septembre 1443. Le roi de France, Charles VII, de vingt ans son aîné, la fait entrer au service de la maison angevine en 1444 pour la rapprocher de lui. Officiellement, elle est demoiselle de la maison de la reine Marie d'Anjou. Après avoir cédé à la cour de Charles VII, elle passe au rang de première dame officieuse du royaume de France puis gagne rapidement le statut de favorite officielle, ce qui est une nouveauté : les rois de France avaient jusque-là des maîtresses mais elles devaient rester dans l'ombre. Charles VII a d'ailleurs eu d'autres maîtresses, mais elles n'ont pas eu l'importance d'Agnès Sorel. C'est durant le séjour de Charles VII à Nancy, capitale du Duché de Lorraine, lors de fêtes royales vers la fin de l'année 1444, que le roi joute pour sa belle lors d'un tournoi. Il affiche à cette occasion sa maîtresse officielle qui fait sensation en apparaissant le dernier jour revêtue « d'une armure d'argent incrustée de gemmes ». Son art de vivre et ses extravagances rejettent la reine dans l’ombre. Les voiles et autres guimpes sont abandonnés. Elle invente le décolleté épaules nues, qualifié de « ribaudise et dissolution » par quelques chroniqueurs religieux de l’époque. De vertigineuses pyramides surmontent sa coiffure. Des traînes allant jusqu’à huit mètres de long allongent ses robes bordées de fourrures précieuses : martre ou zibeline. Elle met à la mode chemises en toile fine, colliers de perles. Elle traite sa peau avec des onguents faisant office de peeling, une crème contre les rides tous les matins et des masques au miel pour la nuit. Elle se maquille avec un fard à base de farine et d'os de seiche pilés qui lui donne un teint d'albâtre très prisé à l'époque, se met du rouge à lèvres à base de pétales de coquelicots, ce qui est condamné par les prédicateurs du Moyen Âge. Elle se fait épiler les sourcils et les cheveux sur le haut du front, ce dernier étant devenu le pôle érotique du corps de la femme à cette époque. Il ne s'agit pas de la « mode florentine » pour se donner un front plus bombé, mais pour équilibrer ses traits car elle a de très grands yeux disproportionnés par rapport à son visage. Rien qu’en 1444, le roi lui offre vingt mille six cents écus de bijoux dont des diamants taillés dont elle est la première à parer sa coiffure si l'on en croit les chroniqueurs de l'époque Pour se procurer ces atours précieux, elle devient la meilleure cliente de Jacques Cœur, marchand international (qui importe du Levant des étoffes de luxe inédites en Europe en contrevenant aux prescriptions de l'Église) et grand argentier du roi, qui a amassé des trésors dans son palais de Bourges. Elle consomme de grandes quantités d'étoffes précieuses et, bien sûr, toutes les femmes de la cour l’imitent. Agnès Sorel sait jouer de son influence auprès du roi en compagne aimante de l'homme d'État. Elle impose ses amis au roi ou s'acquiert la faveur des conseillers de la Couronne, qui voient en elle le moyen de s’assurer la bienveillance royale, tels Pierre de Brézé, Étienne Chevalier, Guillaume d'Estouteville, Guillaume Cousinot, Prigent VII de Coëtivy ou Jacques Cœur. C’est grâce à ces manœuvres que le roi, en l'espace de quelques mois, lui octroie les fiefs de Beauté (d’où le surnom bien connu de « Dame de Beauté »), Vernon, Issoudun, Roquesezière et lui offre le domaine de Loches. Elle y fait aménager le château qui surplombe la ville. Le dauphin Louis, futur Louis XI, ne supporte pas la relation d’Agnès avec son père. Il estime que sa mère est bafouée et a de plus en plus de mal à l'accepter. Un jour il laisse éclater sa rancœur et poursuit, l’épée à la main, l’infortunée Agnès dans les pièces de la maison royale. Pour lui échapper, elle se réfugie dans le lit du roi. Charles VII, courroucé par tant d’impertinence, chasse son fils de la cour et l’envoie gouverner le Dauphiné. Agnès porte les enfants du royal géniteur et accouche. Elle attend avec ses suivantes à Razilly près de Chinon, dans sa résidence de Loches (le logis Royal de Loches), à Beaulieu la ville voisine de Loches où elle s'installe au château ouvert de Courcelles (Loiret), à Dames près de Mehun-sur-Yèvre, le retour du guerrier ou du chasseur. Croyante, elle fait régulièrement des pèlerinages et des offrandes à l'Église, favorisant de manière généreuse les chanoines de Loches. Elle donne à son royal amant trois filles , les « bâtardes de France » (puisque nées hors mariage), mais qu'il légitime et qu'il dote richement, par ordre de primogéniture. Une de sa filles Charlotte de Valois devient, en 1462, l’épouse de Jacques de Brézé, sénéchal de Normandie. Son fils, Louis de Brézé, épousera Diane de Poitiers. Ces naissances font écrire aux moralistes Thomas Basin et Jean Jouvenel des Ursins qu’Agnès est responsable du réveil sensuel de Charles VII. Ils jugent sévèrement sa liberté de mœurs et l’accusent de faire de ce roi « chaste » un roi débauché, entièrement soumis à ses maîtresses. Sitôt installée par Charles au Manoir de la Vigne au Mesnil-sous-Jumièges près de Rouen, elle est soudainement prise d'un « flux de ventre » selon Jean Chartier, chroniqueur officiel de la cour, et meurt en quelques heures le 9 février 1450, En donnant naissance à un enfant prématuré de sept mois, sa dernière fille, qui meurt rapidement après sa naissance, celle qui fut la première maîtresse officielle d’un roi de France meurt à l'âge de vingt-huit ans, officiellement d'une infection puerpérale. Elle a le temps de léguer ses biens à la collégiale de Loches pour que des messes y soient dites pour le repos de son âme, à l'abbaye de Jumièges où est déposé son cœur, ainsi qu'aux membres de sa famille et au roi à qui elle lègue ses bijoux. Trois mois après la mort d'Agnès Sorel, Antoinette de Maignelais, la cousine germaine d'Agnès, prenait sa place dans le lit du roi ; le roi la mariera rapidement, en 1450, à André de Villequier, un de ses chambellans, et, peu après, Antoinette recevait la seigneurie d'Issoudun. Sa mort est si rapide qu'on soupçonne un empoisonnement. On accuse même Jacques Cœur ou le dauphin, futur Louis XI, ennemi du parti qu’elle soutenait. L'analyse des restes de son cadavre, à l'occasion de l'ultime déplacement de son gisant dans la collégiale Saint-Ours de Loches, programmé en juin 2004 pour des raisons muséographiques par le conseil général d'Indre-et-Loire, a révélé qu'elle était atteinte d'ascaridiose, son tube digestif étant infesté d’œufs d'ascaris ; et qu'elle avait absorbé une dose massive de sels de mercure, une purge utilisée à moindre dose en association avec la fougère mâle pour bloquer la croissance des parasites. Le mercure était aussi utilisé pour les accouchements longs et difficiles et pour les suites d'accouchement, mais là encore à dose nettement réduite par rapport à ce qui a été trouvé lors de ces récentes analyses. C'est l'ingestion d'une dose excessive de ce métal lourd qui a entraîné le syndrome dysentérique puis la mort en moins de soixante-douze heures. Le mercure était alors administré sous forme liquide, dans des pilules de mie de pain pour prévenir les brûlures d'estomac. Cependant, la quantité de mercure détectée dans un poil de l'aisselle s'est révélée dix mille à cent mille fois supérieure à celle attendue de l'absorption de doses thérapeutiques, et il est difficile de croire à une erreur médicale. Le suicide est une hypothèse mais celle de l'empoisonnement de cette jeune mère vulnérable qui se relève de couches est nettement plus plausible. Further interestArticles Books Videos Documentary
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ProfileOskar Dieter Alex von Rosenberg-Redé, 3rd Baron von Rosenberg-Redé (4 February 1922 – 8 July 2004), also known as Alexis, Baron de Redé, was a prominent French banker, aristocrat, aesthete, collector, and socialite. Involved in horse racing, in 1972 he won the Prix de Diane and came in second at the Prix de l'Arc de Triomphe. In 2003, he was appointed a commandeur of the Ordre des Arts et des Lettres for his restoration of the Hôtel Lambert, where he was known for hosting opulent costume balls. Alexis von Rosenberg, 3e baron de Redé (4 février 1922 — 8 juillet 2004), né sujet austro-hongrois, est un amateur d'art, esthète réputé et grand collectionneur de mobilier français du xviiie siècle. Établi à Paris après la Deuxième Guerre mondiale, il a appartenu aux plus hauts cercles de la société mondaine européenne et américaine pendant près de soixante ans. Peu soucieux de célébrité médiatique et, de son vivant, quasi inconnu du grand public, il est réputé pour son goût pour l'art et les réceptions durant les années 1950. BiographyOskar Dieter Alex von Rosenberg-Redé was born in Zurich, Switzerland on 4 February 1922, the third and youngest child of Oskar Adolf Rosenberg, Baron von Rosenberg-Redé [de] (1878–1939), a banker from Austria-Hungary. His father had been adopted by a banker named Rosenberg and made a citizen of Liechtenstein, then created a baron in the Hungarian nobility by the Emperor of Austria in 1916. Redé's mother was Edith von Kaulla (1890—1931), a member of an ennobled German Jewish family that had been part-owners of the Royal Württemberg Court Bank (″Königlich Württembergische Hofbank″, founded by Karoline Kaulla and Raphael Kaulla). He had two siblings. His brother Hubert von Rosenberg-Redé, born in 1919, was the heir to the barony, while his sister Marion von Rosenberg-Redé (born 1916) was born handicapped. Together with his brother and sister, Redé was brought up Protestant and raised by their mother in a 16-room hotel suite at the Dolder Grand Hotel in Zurich, attended by a great many maids, nannies, porters, and valets. Their father who lived mostly in Vienna, visited occasionally. As the family's finances decreased with the onset of World War II, the children moved with their mother into a two-bedroom suite. In 1931, when Redé was nine years old, his mother left for Vienna to look for her husband after being diagnosed of leukemia, and she died there 3 weeks later. Redé and his brother were then sent to be educated together at Institut Le Rosey in Switzerland where the royal families and rich millionaires sent their children. Prince Rainier of Monaco and future Shah of Iran Mohammad Reza Pahlavi were both fellow pupils. In 1939 Redé's father committed suicide at the family's estate (Villa Rosin) in the Austrian town of Kaumberg, due to bankruptcy, leaving his children a small income from a life insurance policy. Redé moved to New York City, living there with income of $200 a month. He traveled to California to work for an antique dealer, where he earned money to support his sister and befriended Elsie de Wolfe (known as Lady Mendl), as well as Salvador and Gala Dalí. But he returned in New York in 1941. In a New York restaurant, the 19-year-old Redé caught the eye of immensely rich Chilean businessman Arturo López Willshaw (1900–62) who was married to his first cousin Patricia Lopez Huici but had had a few homosexual relationships before meeting Redé and was "famous for his extravagant costume entertainments." Arturo López Willshaw became Redé's protector and lover in 1941. By his own account, Redé was largely uninterested in affection or sex, and had only ever loved a Polish classmate at Le Rosey, an interest he never acted on. Upon meeting Arturo López Willshaw, Redé recollected losing his virginity to the man at the "sleazy" hotel Winslow on East 55th Street. As Redé recalled of the beginning of the relationship, "I was not in love. But I needed protection, and I was aware that he could provide this." In addition, he observed, "The money gave me the security I craved, and it would also enable me to look after my handicapped sister." In 1942, his brother Hubert von Rosenberg-Redé committed suicide in Hollywood, California, whereupon Redé became the third and last Baron von Rosenberg-Redé, which was typically abbreviated as Baron de Redé in France. Shortly after they became a couple, Arturo López Willshaw allegedly offered Redé $1 million to return with him to France, but Redé was initially hesitant. Then upon Arturo López Willshaw's urging, Redé moved to Paris in 1946 in the entourage of Lady Mendl who was returning to Versailles from California. Arturo López Willshaw and his wife Patricia Lopez Willshaw lived in a house in Neuilly, 14 rue du Centre which was bought by him before the war which he rebuilt and furnished with priceless treasures. Patricia Lopez Willshaw was cool towards her husband's companion, though the three often attended social events as a group and traveled together, moving between suites in European and American hotels, the house in Neuilly, a yacht, and an apartment in California. The Lopez-Wilshaws and Redé also took up organizing lavish costume balls together. Redé was a committed aesthete. In 1949, he moved into the ground floor of the 17th century Hôtel Lambert on the Île Saint-Louis in Paris and restored the building and its décor. He was influenced by such interior decorators as Georges Geffroy and Victor Grandpierre. Lopez-Wilshaw unofficially lived with Redé at the Hôtel Lambert while maintaining his formal residence with his wife in Neuilly. With his wealth deriving from his lover, Redé's social notoriety rested on being a kept man. By the early 1950s, Redé had become an "important influence in Paris society" with his luncheons and dinners at the Hotel Lambert, which were known for their decor, luxury, and food. His parties were the center of le tout-Paris. In a number of his events he involved the new designers in Paris that would later go on to become well-known, such as Pierre Cardin who designed his costume for a Beaumont Ball in 1949, and Yves Saint Laurent who designed headdresses for him for his Bal des Têtes in 1956. Nina Ricci designed the costumes of Redé and the Lopez-Willshaws for the famous 1951 Bal oriental given by Carlos de Beistegui at his Venetian palace, the Palazzo Labia. In 1956, at Redé's Bal des Têtes, the young Yves Saint Laurent provided many of the headdresses—the Duchess of Windsor being one of the judges—and received a boost to his career. Well-known in Parisian high-society, Nancy Mitford called him "La Pompadour de nos jours."(Pompadour of our times); Sir Henry 'Chips' Channon described him as "the Eugène de Rastignac of modern Paris"and "the best host in all Europe"; Philippe Jullian described the world of Lopez-Willshaw and Redé as akin to a small 18th-century court. Members of this circle included the poet and patron of the Surrealists, Marie-Laure de Noailles (1902–70); musicians such as Henri Sauguet, Georges Auric, and Francis Poulenc; and the artist Christian Bérard. In 1953, author Christian Mégret published Danaé, a popular roman à clef based on Redé's and Lopez-Willshaw's life together. The racy details were provided by one of their close friends and Mégret's companion, Princess Ghislaine de Polignac. Lopez-Willshaw promptly banned Polignac from his home, although Redé later relented and became friends with Polignac again. As his partner, Redé was closely involved with managing Lopez-Willshaw's financial affairs, which he did "adroitly." In 1962, when Arturo Lopez-Willshaw died, Redé inherited half of his fortune. To manage it, he joined Prince Rupert Loewenstein in taking control of Leopold Joseph & Sons, a bank where he served as the deputy chairman. With Loewenstein, Redé was closely involved in managing the money of the Rolling Stones. They also founded Artemis, an investment fund specializing in the purchase of fine art. Apart from private collectors, some major museums around the world such as The Metropolitan Museum of Art of New York, The National Gallery of London, The J. Paul Getty Museum, The National Gallery of Washington, The National Museum of Denmark were among the the investment fund's clients. Redé himself was also an avid art collector and had a great interest in the 17th and 18th centuries. He frequented dealers of art such as Jacques Kugel and Nicolas Landau. In 1964, Redé was included on the first annual list put out by the National Society of Interior Designers for "individuals who have inspired good design". After forging a friendship with Marie-Hélène de Rothschild, wife of Baron Guy de Rothschild, Redé worked with her to throw a great many balls at the Rothschild Château de Ferrières, east of Paris. He also threw parties in Hotel Lambert, where he resided. The most famous party was the Oriental Ball (Bal oriental) in December 1969, which turned the hotel into a lavish fantasy and has been called an "apotheosis" of Redé's parties. 400 guests were invited. When Diana Vreeland heard of the plans for the event, she promptly contacted Redé and expressed her interest in having the event photographed for Vogue. The guest list was the crème de la crème of international high society. Which includes: Baroness Marie-Hélène de Rothschild and Baron Guy de Rothschild, Comtesse Jacqueline de Ribes, Duke and Duchess of Cadaval; Baron Arnaud de Rosnay, Queen Margrethe II of Denmark, Prince Johannes of Thurn and Taxis, Prince Rupert zu Loewenstein, socialite Sao Schlumberger, Dolores Guinness, Vicomtesse DaleBrigitte Bardot de Bonchamps; movie star Brigitte Bardot, ballet dancer Serge Lifar, artist Salvador Dalí, art collector Jean Claude Abreu, couturiers Oscar de la Renta and Hélène Rochas, jewellery designer Kenneth Jay Lane,, film producer Vincente Minnelli, the Bolivian billionaire Antenor Patiño, industrial magnate Konrad Henkel, Lazard bank chairman Michel David-Weill. In 1971, he was included on The New York Times best-dressed list. In 1972, Redé had his portrait painted by the fashionable painter Anthony Christian, and he was named in the International Best Dressed List Hall of Fame. Also in 1972, Redé won the Prix de Diane horse race, and came in second at the Prix de l'Arc de Triomphe. In 1975, Redé persuaded his close friends, Marie-Hélène de Rothschild and her husband Baron Guy de Rothschild, to purchase the Hotel Lambert. Redé kept his apartments in the building, and they shared the house for the rest of his life, with the Rothschilds henceforth using it as their Paris residence. He and the Rothschilds remained close, and all three went on vacations together. Redé was inseparable from Marie-Hélène until she died in 1996. Afterwards he spent much of his time with Charlotte Aillaud, sister of Juliette Gréco. In 2003, he was appointed a commandeur of the Ordre des Arts et des Lettres for his restoration of the Hôtel Lambert. He continued to entertain at the Lambert until 2004. He died suddenly at the home of a friend, Carmen Saint, at the age of 82, of heart issues. A mass was held at Saint Louis en L'Isle on July 13, at the church near the Hotel Lambert. He was interred in a crypt at Pere Lachaise near the tomb of Arturo Lopez-Willshaw. A larger memorial was held in September. Redé's estate, notably the contents of his apartment at the Hôtel Lambert, was auctioned after his death by Sotheby's and realized £5.2 million. His memoirs, Alexis: The Memoirs of the Baron de Redé, were published posthumously in 2005. Hugo Vickers was its editor and ghostwriter. BiographieAlexis Dieter Rudolf de Redé est né le 4 février 1922 à Zurich, Suisse, dans un milieu éminemment privilégié. Son père, Oskar Adolf Rosenberg, (1878 - 1939), 1er baron de Redé, est un banquier austro-hongrois juif, anobli en 1916 par l'empereur François-Joseph d'Autriche. Cependant, le titre de baron de Redé n'est pas mentionné dans l'Almanach de Gotha et de ce fait sa validité a été mise en doute : ainsi « Dans Les Juifs, écrit Roger Peyrefitte, j'ai fait allusion à son origine ; il m'a fait écrire par son avocat que le titre de baron de Rédé était reconnu dans la principauté de Liechenstein ! C'est vraiment une référence inattaquable. » Mais si l'on considère l'année 1916 où le titre a été créé, en pleine première Guerre mondiale, peu avant l'effondrement des principautés allemandes et des empires centraux, il faut admettre que la mise à jour d'un almanach ait pu ne pas y être traitée en urgence : l'anoblissement d'Oskar Adolf Rosenberg fut effectivement confirmé. Ce financier avisé est le fondé de pouvoir du roi Nicolas de Monténégro et il possède la plus jolie station balnéaire d'Allemagne, Heiligendamm, le « Deauville de la Baltique ». Oskar Adolf fait l'acquisition de Heiligendamm en 1924, deux ans après la naissance d'Alexis. La mère d'Alexis, Édith von Kaullas, appartient à une riche famille de banquiers juifs allemands eux-mêmes anoblis et associés au roi de Wurtemberg dans la propriété de la banque de Wurtemberg. À l'instar des riches familles d'Europe centrale de l'époque, les Rosenberg mènent une existence cosmopolite et voyageuse. Après s'être installé au Liechtenstein dont il prend la nationalité, Oskar Adolf Rosenberg loue une suite de seize pièces dans un grand hôtel de Zurich où il installe sa femme, son fils aîné, Hubert, et sa fille, atteinte de déficience mentale. C'est là que naît Alexis. Une armada de gouvernantes et de précepteurs veille sur les trois enfants qui sont élevés dans la religion protestante, bien que les familles de leurs deux parents soient de confession juive ; pour sa part, le père vit principalement à Vienne, d'où il mène ses affaires. C'est en 1931 que s'annonce le déclin. Apprenant qu'elle est atteinte de leucémie, la mère d'Alexis se rend à Vienne auprès de son mari; elle y apprend qu'il entretient une maîtresse à Paris. Que ce soit sous le choc de cette révélation ou épuisée par la maladie, elle meurt trois semaines plus tard. Alexis qui a neuf ans, est aussitôt envoyé par son père à l'Institut Le Rosey, célèbre pension suisse où se côtoient les enfants de millionnaires et de familles royales. Il y sera le condisciple du futur Rainier III de Monaco et du futur shah d'Iran, le jeune Mohammad Reza Pahlavi, qui se souviendra de lui comme d'un garçon d'une « gracieuse langueur ». Alors qu'enfle l'ombre du nazisme, il y rencontre aussi l'antisémitisme dont il ne soupçonnait pas l'existence. Ruiné, son père se suicide en 1939. Confié à un tuteur, Alexis décide, en septembre 1939, de partir pour New-York, où réside une partie de sa famille et y reste jusqu'en 1946. « Un jour Arturo Lopez [-Willshaw] entre dans une banque new-yorkaise et aperçoit un ravissant et mince employé blond. Il l'invite à dîner, lui demande son nom:Alexis Rosenberg. Que le Tout-Paris connaît maintenant sous le nom de baron de Rédé. Il a été un grand ami de Denise Bourdet. C'est un homme très distingué, et qui a une sorte de génie des affaires. Il a réussi, non seulement à restaurer la fortune d'Arturo Lopez, mais encore à devenir plus riche que lui. Le Tout-Paris connaissait cette amitié, mais personne n'en parlait. Arturo était marié, Redé faisait la cour aux baronnes de Rothschild ou aux jeunes filles du monde. On annonçait de temps en temps ses fiançailles, et on faisait semblant d'y croire. Il fut éconduit d'une manière humiliante, lorsqu'il sollicita la main d'une fille du comte de Paris. » Roger Peyrefitte Alexis de Redé situe son rencontre avec Le milliardaire chilien Arturo Lopez-Willshaw au printemps 1941, à New-York. « Arturo Lopez-Willshaw allait transformer sa vie tout entière. Ils vinrent vivre à Paris (en 1946) où Alexis occupa l'étage noble du fameux hôtel Lambert... Collectionneur avisé, il savait s'entourer d'objets d'art, de coupes de vermeil d'Augsbourg et de Dresde, d'émaux de Limoges et de Venise, qui ne pouvaient venir que de chez Nicolas Landau et de chez Kugel. Cet amateur aurait pu en remontrer à bien des professionnels (...) il était d'une insatiable curiosité. Il y a vingt ans (1975), lorsque l'hôtel Lambert fut à vendre, ses amis Guy et Marie-Hélène de Rothschild s'en rendirent les maîtres et le partagèrent avec lui. C'est là, dans ce lieu d'un autre âge, qu'il termina ses jours. » Redé collectionnait différents types d'objets d'art et livres précieux dans le goût fastueux dit « Europe centrale ». Arturo Lopez-Willshaw loua le premier étage de cet hôtel prestigieux de l'île Saint-Louis, que son jeune compagnon restaura pendant deux ans (1947-1949 ?) et meubla magnifiquement. À sa mort en 1962, il hérita de la moitié de sa fortune et d'une partie de l'importante collection d'art réunie dans son hôtel particulier de Neuilly-sur-Seine. Sa propre collection fut dispersée lors de deux grandes ventes aux enchères publiques, menées par Sotheby's : la première à Monaco les 25 et 26 mai 1975, organisée après la mort de son ami, aurait été causée par une situation financière altérée par de mauvais investissements. La seconde vente, à Paris les 16 et 17 mars 2005 fut faite dans le cadre de sa succession hormis certains livres anciens de grande valeur, selon sa compagne Charlotte Aillaud (sœur de Juliette Gréco), qui partagea les dix dernières années de sa vie. Par ses choix esthétiques, Redé a influencé le goût de son temps. Alexis de Redé est connu notamment pour ses fêtes fastueuses comme le Bal des Têtes, le 23 juin 1957, ou encore le Bal oriental en 1969, tous deux donnés à l'hôtel Lambert. Le Bal des Têtes a pour particularité le port, par chaque invité, d'un faciès si possible fantasque. Un jury de personnalités avait la mission de choisir la coiffe la plus réussie pour lui décerner un prix. Yves Saint Laurent, alors jeune assistant de Christian Dior, contribue à l'organisation de cette soirée. Le 5 décembre 1969, Redé donne à l'hôtel Lambert un Bal oriental qui est pour lui une sorte « d’apothéose mondaine » et lui aurait coûté un million de dollars. Il en eut l'idée à la suite de l'achat d'un mouchoir indien, et les invitations étaient la copie de ce mouchoir. Le décorateur Jean-François Daigre intervient dans la conception et la réalisation des décors. Alexandre Serebriakoff réalise notamment les plans de table, et une série de dessins à l'aquarelle. Quatre cents invités y participent, parmi lesquels les personnalités les plus connues du Tout-Paris et de la café society internationale:
Le maître de maison était costumé en prince mongol. Deux éléphants blancs en papier mâché, grandeur nature, accueillaient les invités dans la cour de l’hôtel. Des « esclaves noirs » torse nu portaient les torches dans le grand escalier menant à la salle de bal, tandis que des automates jouaient de différents instruments, disposés dans la majestueuse galerie d'Hercule. Cette fête a fait l'objet de nombreux reportages, dans Vogue et Paris Match entre autres magazines, et elle reste l'une des plus célèbres de l'après-guerre. Il meurt à Neuilly-sur-Seine; sa messe de funérailles est dite en l'église Saint Louis en l'île le 14 septembre 2004, selon le rite extraordinaire de l'église catholique par le père Konrad zu Loewenstein, fils d'un de ses amis, le prince Rupert zu Loewenstein. Il est inhumé au cimetière du Père Lachaise, dans la même tombe que son ami Arturo Lopez-Willshaw (88ème Division). « Il existe à Paris une poignée d'hommes qui, depuis des décennies, semblent ne pas avoir vieilli, ou presque. [Ainsi de] l'élégant baron de Redé, souvent drapé dans une cape et chaussé d'escarpins d'une finesse extrême. Ses cheveux acajou sont tantôt plaqués, tantôt légèrement bouffants. De loin, sa silhouette est celle d'un homme de quarante ans. » Further interestArticles
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ProfileAnne Gunning (1929–January 1990) was an Irish fashion model. Originally a house model for Sybil Connolly, she gained global recognition after being featured on the cover of Life magazine in 1953. She was one of the three greatest British super models of her time, together with Barbara Goalen and Fiona Campbell, and one of the top models of the 1950s. BiographyBorn Helen Anne Gunning Parker in Southern Rhodesia, her father was a coffee planter with a distant link to famed eighteenth-century society beauties Maria and Elizabeth Gunning. She was raised by an aunt in England after her parents split up. As a teenager, whilst still studying at LAMDA, she won the 1949 London Films Cup. for acting talent. Billed in the press as a ‘taller edition of Vivien Leigh’, she was signed up to a ten-year Rank movie contract, and given small parts in romantic comedies like ‘The Gay Lady’, ‘Helter-Skelter’ and Noël Coward’s ‘The Astonished Heart’. Then she landed what should have been her breakout role — as a tragically-widowed young woman in Lance Comfort’s‘Portrait of Clare’. Gunning looks ravishing in the film. In 1948, Henry Clarke first spotted the young actress in a restaurant on the Kings Road. He asked her to pose for him; she accepted, and began to do small assignments here and there on the side, for Clarke, John French and Dick Dormer. And as her film career stalled, she quietly developed into one of London’s top models — a regular fixture in Vogue’s British and French editions, and the star of US Vogue’s 1952 couture shoots. Then in 1953, American photographer Milton H. Greene photographed Gunning during his 1953 trip to Ireland, where he was shooting for Sybil Connolly, and Anne Gunning became the house model of Sybil Connolly. The 10 August 1953 cover of the Life magazine featured Anne Gunning in Connolly's red Kinsale cape and white crochet evening dress, with the headline "Irish invade fashion world". This cover helped the two women gain international recognition. For the next eight years, Gunning enjoyed exceptional success. Whilst she remained based in London, Gunning also worked in Paris and New York, working for campaigns of brands from Hermes to Sears. Anne Gunning limited herself to photographic modelling, despite requests from designers like Coco Chanel to be a part of their stage shows. She did only one fashion show – for Sybil Connolly – as a favour. She was afraid of falling down on the stage, and remarked, "that sea of faces glaring at me was too daunting." In her decade long modelling career, Qnne Gunning has worked with many notable photographers, including Norman Parkinson, John French and Mark Shaw. She and Barbara Mullen accompanied Parkinson to India, on an assignment for Vogue. But she formed a unique bond with Richard Dormer who kept her in the spotlight long after most of her rivals had retired. As a great beauty, Anne Gunning has been romantically involved with some prominent men like American fashion designer Oleg Cassini and British aristocrat Colin Tennant, 2nd Baron Glenconner, confidant of Princess Margaret. Anne Gunning had a prolonged affair with Colin Tennant. In London, the two modeled for a feature for the French fashion magazine Au Jardin Des Modes (later featured in Paris Match). She has been everything that girls dream about when they dream of becoming top models.” On 27 May 1961, Anne Gunning married British diplomat and Conservative Party politician Anthony Nutting in Tiverton, Devon. And after her marriage, she retired from modelling.
Anne Gunning died in january 1990. |
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April 2021
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