ProfileAgnès Sorel (1422 – 9 February 1450), known by the sobriquet Dame de beauté (Lady of Beauty), was a favourite and chief mistress of King Charles VII of France, by whom she bore four daughters. She is considered the first officially recognized royal mistress of a French king. She was the subject of several contemporary paintings and works of art, including Jean Fouquet's Virgin and Child Surrounded by Angels. Agnès Sorel, née vers 1422, et morte le 9 février 1450 au Mesnil-sous-Jumièges, est une demoiselle d'honneur d'Isabelle Ire de Lorraine, épouse de René d'Anjou. Elle devient en 1443 la favorite du roi de France Charles VII, à qui elle donne trois filles qui seront légitimées comme princesses de France et mariées à des grands seigneurs de la cour. Elle meurt avant l'âge de vingt-huit ans, après avoir donné naissance à une quatrième fille qui n'a pas survécu BiographyBorn in 1422, the daughter of Jean Soreau and Catherine de Maignelais, Sorel was 20 or 21 years old when she was first introduced to King Charles. At that time, she was holding a position in the household of Rene I of Naples, as a maid of honour to his consort Isabella, Duchess of Lorraine. Sorel then went on to serve as the lady-in-waiting for Marie d'Anjou, Charles VII of France's wife and Isabella's sister in law. The King gave her the Château de Loches (where he had been persuaded by Joan of Arc to be crowned King of France) as her private residence. Sorel had a very strong influence on the king, and that, in addition to her extravagant tastes, earned her powerful enemies at court. Sorel would become the first officially recognized royal mistress of a French king. Sorel generated scandal at court, particularly for popularizing the fashion of low-cut gowns. This behavior was both imitated and scorned. Jean Juvénal des Ursins, the archbishop of Reims, counseled the king to correct such fashions as "front openings through which one sees the teats, nipples, and breasts of women" (ouvertures de par devant, par lesquelles on voit les tetins, tettes et seing des femmes). Agnès Sorel gave birth to four daughters fathered by the king, and while pregnant with their fourth child, she journeyed from Chinon in midwinter to join Charles on the campaign of 1450 in Jumièges, wanting to be with him as moral support. There, she suddenly became ill, and after giving birth, she and her daughter died on 9 February 1450. She was 28 years old. Her cousin Antoinette de Maignelais took her place as mistress to the king after her death. While the cause of death was originally thought to be dysentery, French forensic scientist Philippe Charlier suggested in 2005 that Agnès died of mercury poisoning. He offered no opinion about whether she was murdered. Mercury was sometimes used in cosmetic preparations or to treat worms, and such use might have brought about her death. She was interred in the Church of St. Ours, in Loches. Her heart was buried in the Benedictine Abbey of Jumièges. Two garments use Sorel's name in their descriptors, Effigy of Agnès Sorel bodice, Effigy of Agnès Sorel corsage and a fashion style named after her as well, Effigy of Agnès Sorel style, which is described as a "princess" style of dressing. BiographieSelon les historiens, Agnès Sorel serait née, soit à Coudun, près de Compiègne en Picardie, soit à Fromenteau, paroisse d'Yseures en Touraine. Son père, Jean Sorel, ou Soreau, est châtelain et seigneur de Coudun. Il épouse Catherine de Maignelay, fille de Jean Tristan de Maignelay, châtelain et seigneur de Verneuil-en-Bourbonnais, et de Marie de Jouy. Agnès, issue d'une famille noble d'ancienne extraction, a quatre frères : Charles (né avant 1428), écuyer d'hôtel du roi ; Louis, écuyer ; André, chanoine à Paris (1452), et Jean, seigneur de Saint-Gérand. Issue donc de la petite noblesse, c’est en Picardie qu’elle reçut une éducation soignée. On pense qu'elle aurait vécu au château de Maignelay-Montigny et que, selon l'usage qui était d'envoyer les jeunes demoiselles parfaire leur formation dans la haute aristocratie, on la prépara à occuper à la cour la charge enviée de demoiselle de compagnie d'Isabelle, duchesse de Lorraine, reine de Sicile et femme du roi René, beau-frère de Charles VII. Cette charge n'était pas convoitée pour les avantages matériels qu’elle procurait : Agnès Sorel, placée à la cour de Lorraine vers l'âge de quinze ans, ne recevait que dix livres par an, contrairement à d'autres demoiselles de cette cour, telle Catherine de Serocourt, cousine de Jean de Serocourt, capitaine de Tarascon, qui se voyait octroyer la somme de quinze livres tournois. Elle lui était destinée dès son plus jeune âge du fait de sa naissance et des recommandations dont elle bénéficiait. Selon les commentateurs, qui s'appuient sur les chroniques de Monstrelet ou de Jean Chartier, la rencontre entre la jeune femme et le roi, impressionné par sa beauté, a lieu à Toulouse le 19 mars 1443, lorsque Charles reçoit en grand cérémonial son beau-frère René et Isabelle de Lorraine dans la suite desquels Agnès paraît pour la première fois, ou bien à Saumur en septembre 1443. Le roi de France, Charles VII, de vingt ans son aîné, la fait entrer au service de la maison angevine en 1444 pour la rapprocher de lui. Officiellement, elle est demoiselle de la maison de la reine Marie d'Anjou. Après avoir cédé à la cour de Charles VII, elle passe au rang de première dame officieuse du royaume de France puis gagne rapidement le statut de favorite officielle, ce qui est une nouveauté : les rois de France avaient jusque-là des maîtresses mais elles devaient rester dans l'ombre. Charles VII a d'ailleurs eu d'autres maîtresses, mais elles n'ont pas eu l'importance d'Agnès Sorel. C'est durant le séjour de Charles VII à Nancy, capitale du Duché de Lorraine, lors de fêtes royales vers la fin de l'année 1444, que le roi joute pour sa belle lors d'un tournoi. Il affiche à cette occasion sa maîtresse officielle qui fait sensation en apparaissant le dernier jour revêtue « d'une armure d'argent incrustée de gemmes ». Son art de vivre et ses extravagances rejettent la reine dans l’ombre. Les voiles et autres guimpes sont abandonnés. Elle invente le décolleté épaules nues, qualifié de « ribaudise et dissolution » par quelques chroniqueurs religieux de l’époque. De vertigineuses pyramides surmontent sa coiffure. Des traînes allant jusqu’à huit mètres de long allongent ses robes bordées de fourrures précieuses : martre ou zibeline. Elle met à la mode chemises en toile fine, colliers de perles. Elle traite sa peau avec des onguents faisant office de peeling, une crème contre les rides tous les matins et des masques au miel pour la nuit. Elle se maquille avec un fard à base de farine et d'os de seiche pilés qui lui donne un teint d'albâtre très prisé à l'époque, se met du rouge à lèvres à base de pétales de coquelicots, ce qui est condamné par les prédicateurs du Moyen Âge. Elle se fait épiler les sourcils et les cheveux sur le haut du front, ce dernier étant devenu le pôle érotique du corps de la femme à cette époque. Il ne s'agit pas de la « mode florentine » pour se donner un front plus bombé, mais pour équilibrer ses traits car elle a de très grands yeux disproportionnés par rapport à son visage. Rien qu’en 1444, le roi lui offre vingt mille six cents écus de bijoux dont des diamants taillés dont elle est la première à parer sa coiffure si l'on en croit les chroniqueurs de l'époque Pour se procurer ces atours précieux, elle devient la meilleure cliente de Jacques Cœur, marchand international (qui importe du Levant des étoffes de luxe inédites en Europe en contrevenant aux prescriptions de l'Église) et grand argentier du roi, qui a amassé des trésors dans son palais de Bourges. Elle consomme de grandes quantités d'étoffes précieuses et, bien sûr, toutes les femmes de la cour l’imitent. Agnès Sorel sait jouer de son influence auprès du roi en compagne aimante de l'homme d'État. Elle impose ses amis au roi ou s'acquiert la faveur des conseillers de la Couronne, qui voient en elle le moyen de s’assurer la bienveillance royale, tels Pierre de Brézé, Étienne Chevalier, Guillaume d'Estouteville, Guillaume Cousinot, Prigent VII de Coëtivy ou Jacques Cœur. C’est grâce à ces manœuvres que le roi, en l'espace de quelques mois, lui octroie les fiefs de Beauté (d’où le surnom bien connu de « Dame de Beauté »), Vernon, Issoudun, Roquesezière et lui offre le domaine de Loches. Elle y fait aménager le château qui surplombe la ville. Le dauphin Louis, futur Louis XI, ne supporte pas la relation d’Agnès avec son père. Il estime que sa mère est bafouée et a de plus en plus de mal à l'accepter. Un jour il laisse éclater sa rancœur et poursuit, l’épée à la main, l’infortunée Agnès dans les pièces de la maison royale. Pour lui échapper, elle se réfugie dans le lit du roi. Charles VII, courroucé par tant d’impertinence, chasse son fils de la cour et l’envoie gouverner le Dauphiné. Agnès porte les enfants du royal géniteur et accouche. Elle attend avec ses suivantes à Razilly près de Chinon, dans sa résidence de Loches (le logis Royal de Loches), à Beaulieu la ville voisine de Loches où elle s'installe au château ouvert de Courcelles (Loiret), à Dames près de Mehun-sur-Yèvre, le retour du guerrier ou du chasseur. Croyante, elle fait régulièrement des pèlerinages et des offrandes à l'Église, favorisant de manière généreuse les chanoines de Loches. Elle donne à son royal amant trois filles , les « bâtardes de France » (puisque nées hors mariage), mais qu'il légitime et qu'il dote richement, par ordre de primogéniture. Une de sa filles Charlotte de Valois devient, en 1462, l’épouse de Jacques de Brézé, sénéchal de Normandie. Son fils, Louis de Brézé, épousera Diane de Poitiers. Ces naissances font écrire aux moralistes Thomas Basin et Jean Jouvenel des Ursins qu’Agnès est responsable du réveil sensuel de Charles VII. Ils jugent sévèrement sa liberté de mœurs et l’accusent de faire de ce roi « chaste » un roi débauché, entièrement soumis à ses maîtresses. Sitôt installée par Charles au Manoir de la Vigne au Mesnil-sous-Jumièges près de Rouen, elle est soudainement prise d'un « flux de ventre » selon Jean Chartier, chroniqueur officiel de la cour, et meurt en quelques heures le 9 février 1450, En donnant naissance à un enfant prématuré de sept mois, sa dernière fille, qui meurt rapidement après sa naissance, celle qui fut la première maîtresse officielle d’un roi de France meurt à l'âge de vingt-huit ans, officiellement d'une infection puerpérale. Elle a le temps de léguer ses biens à la collégiale de Loches pour que des messes y soient dites pour le repos de son âme, à l'abbaye de Jumièges où est déposé son cœur, ainsi qu'aux membres de sa famille et au roi à qui elle lègue ses bijoux. Trois mois après la mort d'Agnès Sorel, Antoinette de Maignelais, la cousine germaine d'Agnès, prenait sa place dans le lit du roi ; le roi la mariera rapidement, en 1450, à André de Villequier, un de ses chambellans, et, peu après, Antoinette recevait la seigneurie d'Issoudun. Sa mort est si rapide qu'on soupçonne un empoisonnement. On accuse même Jacques Cœur ou le dauphin, futur Louis XI, ennemi du parti qu’elle soutenait. L'analyse des restes de son cadavre, à l'occasion de l'ultime déplacement de son gisant dans la collégiale Saint-Ours de Loches, programmé en juin 2004 pour des raisons muséographiques par le conseil général d'Indre-et-Loire, a révélé qu'elle était atteinte d'ascaridiose, son tube digestif étant infesté d’œufs d'ascaris ; et qu'elle avait absorbé une dose massive de sels de mercure, une purge utilisée à moindre dose en association avec la fougère mâle pour bloquer la croissance des parasites. Le mercure était aussi utilisé pour les accouchements longs et difficiles et pour les suites d'accouchement, mais là encore à dose nettement réduite par rapport à ce qui a été trouvé lors de ces récentes analyses. C'est l'ingestion d'une dose excessive de ce métal lourd qui a entraîné le syndrome dysentérique puis la mort en moins de soixante-douze heures. Le mercure était alors administré sous forme liquide, dans des pilules de mie de pain pour prévenir les brûlures d'estomac. Cependant, la quantité de mercure détectée dans un poil de l'aisselle s'est révélée dix mille à cent mille fois supérieure à celle attendue de l'absorption de doses thérapeutiques, et il est difficile de croire à une erreur médicale. Le suicide est une hypothèse mais celle de l'empoisonnement de cette jeune mère vulnérable qui se relève de couches est nettement plus plausible. Further interestArticles Books Videos Documentary
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