Profile Brigitte BardotBrigitte Bardot (également connue sous les initiales de « BB »), née le 28 septembre 1934 à Paris, est une actrice de cinéma, mannequin, chanteuse et militante des droits des animaux française. Figure féminine des années 1950 et 1960, elle est une star mondiale, l'égérie et la muse de grands artistes de l'époque. Emblème de l'émancipation des femmes et de la liberté sexuelle de cette époque, elle incarne des rôles de femme-enfant et de femme fatale. Elle tourne avec plusieurs grands réalisateurs, interprétant des personnages à l'élégante légèreté et à la sensualité photogénique. Elle devient rapidement un sex-symbol et acquiert une renommée internationale. Avec à son actif 45 films et plus de 70 chansons en près de vingt-et-un ans de carrière, Brigitte Bardot est une des artistes françaises les plus célèbres au monde. En 1973, elle met un terme à sa carrière d'actrice pour se consacrer à la défense des droits des animaux, notamment avec la création de la Fondation Brigitte-Bardot. À partir des années 1990, elle suscite le débat en raison de prises de position hostiles à la montée de l'islam en France et aux égorgements rituels d'animaux sans étourdissement préalable. Biographie Brigitte BardotBrigitte Bardot naît le 28 septembre 1934 au domicile de ses parents, 5 place Violet, dans le 15e arrondissement de Paris. Son père, Louis Bardot est le propriétaire des usines Bardot (appartenant aujourd'hui à Air liquide); Sa mère, Anne-Marie Mucel (1912-1978), artiste contrariée, est la fille du directeur d'une compagnie d'assurances. Dans son enfance marquée par une éducation catholique rigoureusea, Brigitte Bardot souffre d’une amblyopie, qui l'empêche de bien voir de son œil gauche. Dissipée, elle souffre de la préférence de ses parents pour sa sœur cadette, Marie-Jeanne (dite « Mijanou », née le 5 mai 1938), et se pose souvent la question de savoir pourquoi elle vit14. Elle se passionne pour la danse classique et fait ses premiers pas, à sept ans, au cours Bourgat. En 1949, elle entre au Conservatoire de Paris et y obtient un premier accessit. Son père, dont un recueil de poèmes est primé par l'Académie française, est un passionné de cinéma et adore filmer : il existe ainsi de nombreux films de Brigitte enfant, ce qui est rare à cette époque. Hélène Lazareff, directrice de Elle et du Jardin des Modes, engage Brigitte Bardot en 1949 pour présenter la mode « junior ». À 15 ans, l'adolescente devient la « mascotte » du magazine Elle, dont elle fait la couverture dès 1949, sa silhouette élancée, la moue boudeuse et le regard sauvage enflammant la pellicule. Le réalisateur Marc Allégret, voyant une de ses photos sur le numéro du 8 mai 1950, demande à la rencontrer. À l'audition, elle rencontre l'assistant d'Allégret, Roger Vadim, qui lui donne la réplique pour une scène du film Les Lauriers sont coupés. Le film ne se fait pas, mais ils tombent amoureux. Ses parents s'opposent à cette relation. Brigitte Bardot se voit proposer son premier rôle par le réalisateur Jean Boyer dans Le Trou normand (1952), avec notamment Bourvil. Peu enthousiaste, elle accepte ce petit rôle pour les 200 000 francs qui lui sont promis. Sachant que le réalisateur du film Si Versailles m'était conté… (1954), Sacha Guitry, cherche une comédienne « pas chère » pour jouer mademoiselle de Rosille, maîtresse d'un soir du roi Louis XV, interprété par Jean Marais, l'agent de Brigitte Bardot, Olga Horstig, lui propose de jouer une scène. Brigitte Bardot accepte l’offre avec enthousiasme. La jeune actrice se rend ensuite à Rome, où du travail lui est promis. Elle obtient un rôle dans un film américain, Hélène de Troie (1956), de Robert Wise. Elle déclare à ce sujet : « Mon anglais était minable et mon trac formidable. J'appris mon rôle sur le bout des doigts. Je ne savais même pas ce que je disais, mais je le disais avec tant d'assurance que je fus choisie ». De retour en France, elle se voit proposer de jouer avec Michèle Morgan et Gérard Philipe dans Les Grandes Manœuvres (1955) de René Clair. Cette fois encore, son rôle n'est pas important, mais elle affirme préférer « un petit rôle dans un très bon film à un grand rôle dans un mauvais film ». Dans le même temps, Roger Vadim et Raoul Lévy écrivent un scénario intitulé Et Dieu… créa la femme. Après avoir manqué de ne pouvoir se réaliser faute de moyens financiers, le film est tourné à Saint-Tropez. Cette production va permettre à Brigitte Bardot d'entrer dans la légende du cinéma mondial et de devenir un mythe vivant, un modèle social et un « sex-symbol » international. À sa sortie en France, le film est accueilli avec une certaine réserve par la critique et suscite l’hostilité des milieux conservateurs. Raoul Lévy et Roger Vadim décident d'exploiter le film à l'étranger en espérant qu'il y sera un succès. Rebaptisé And God Created Woman, il fait un triomphe aux États-Unis, Brigitte Bardot devenant l’une des Françaises les plus connues outre-Atlantique. Le film ressort alors en France et connaît un triomphe retentissant. Dès lors, les projets de films s'accumulent. Elle les accepte tous. En 1957, elle tourne dans Une Parisienne de Michel Boisrond, avec Henri Vidal et Charles Boyer; selon elle, il s'agit d'une comédie « fine et spirituelle, pleine d'humour et d'amour ». Le film a un grand succès. À Paris, elle tourne dans En cas de malheur, avec Edwige Feuillère et Jean Gabin. Le film est accueilli avec une certaine réserve mais demeure, pour la comédienne, l'un de ses préférés, avec La Vérité, Viva Maria !, Et Dieu… créa la femme et L'Ours et la Poupée. Elle reçoit cette année-là, puis jusqu'en 1961, le premier prix de popularité décerné par Ciné Télé Revue. En 1958, Brigitte Bardot devient l'actrice française la mieux payée du cinéma français. Elle reçoit de nombreuses lettres et beaucoup d'appels téléphoniques de la part d'admirateurs, et décide de prendre un secrétaire, Alain Carré, qui dévoilera quelques années plus tard bon nombre de ses secrets à la presse. En 1959, elle accepte de jouer dans Babette s'en va-t-en guerre et lance la mode du vichy à carreaux, des cheveux longs et blonds, ainsi que des ballerines. Le film est un succès. Brigitte Bardot, enceinte, tourne en secret à partir de mai 1960 dans La Vérité , parce que son mari Roger Vadim s'oppose à tout ce que lui propose Henri-Georges Clouzot, le realisateur. Brigitte Bardot vit, à ce moment, une période difficile, son époux est malade, le tournage s’avère éprouvant et elle n'arrive pas à s'occuper de son bébé, et son secrétaire a vendu ses mémoires pour 50 millions d'anciens francs à France Dimanche, mettant ses secrets et sa vie privée sur la place publique. Après le renvoi de son secrétaire, un accord passé entre les différents magazines, lui permet de supprimer tout ce qui ne lui convient pas. Le tournage de La Vérité se révèle pour elle, sur le plan personnel comme professionnel, une belle réussite. Elle dissimule, par respect pour son mari, la liaison commencée avec Sami Frey. Mais son mari ne tarde pas à la découvrir, de même que les journalistes, qui ne cesseront de la harceler. Le 28 septembre 1960, le jour de son anniversaire de 26 ans, Brigitte Bardot elle veut se suicider mais est retrouvée par un enfant. Elle reprend connaissance dans un hôpital de Nice 48 heures plus tard. Sa tentative de suicide fait les gros titres des journaux comme France Dimanche et Ici Paris. À sa sortie de l'hôpital, elle doit faire face à la réaction du public. Sa convalescence se passe à Saint-Tropez, où sa mère ne la laisse jamais seule. Le 2 novembre 1960, La Vérité sort dans les salles parisiennes. Malgré son absence à la première, le film est bien accueilli par la critique et connaît un énorme succès public. Il est récompensé dans de nombreux festivals internationaux — le film fut nommé à l'Oscar du meilleur film étranger 1961 — et Brigitte Bardot y est reconnue comme une actrice à part entière. À l'étranger, elle est consacrée « meilleure actrice de l'année ». En 1961, Elle accepte de jouer dans Vie privée, adapté de sa propre vie, sous la direction de Louis Malle. Quatre ans plus tard, Louis Malle veut lui faire donner la réplique à Jeanne Moreau dans une parodie de western à grand spectacle et gros budget, tourné au Mexique : Viva María! Le tournage de Viva María! commence fin janvier 1965 à Mexico et le film est un immense succès. À la fin des années 60 Brigitte Bardot est choisie pour être le modèle du buste de Marianne, trônant dans toutes les mairies de France. En acceptant, la célèbre comédienne devient la première actrice à prêter ses traits au symbole français. Le buste est réalisé par le sculpteur Aslan. Sur le tournage de L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise elle ne s'estime plus dans son rôle et, se regardant dans un miroir, se trouve « stupide » avec son déguisement. « Tout cela me sembla dérisoire, superflu, ridicule, inutile». C'est à ce moment qu'elle décide d'arrêter définitivement ce métier. La dernière image du dernier plan de son dernier film, le 48e de sa carrière, la montre une colombe à la main, symbole de sa vie future consacrée aux animaux. Le 6 novembre 1973, elle se fait le serment que son nom, sa gloire, sa fortune et sa force lui serviront à les aider jusqu'à sa mort, à se battre pour eux, à les venger, à les aimer et à les faire aimer. En 1986, Bardot crée, à Saint-Tropez, la Fondation Brigitte-Bardot, organisme ayant pour objet la protection des animaux. Pour la faire reconnaître d'utilité publique, elle disperse aux enchères les objets de son ancienne gloire : bijoux, effets personnels, robes ou encore des photos et affiches, pour la plupart dédicacées. Afin d'en augmenter le capital et d'obtenir la reconnaissance d'utilité publique, elle fait don de sa propriété La Madrague à sa fondation et celle-ci est finalement déclarée d'utilité publique par le Conseil d’État en 1992. Elle est à la fois admirée et critiquée pour ses combats pour la protection des animaux. En 1994, Brigtte Bardot demande à Jean-Paul Gaultier de ne plus utiliser de fourrure dans ses créations, prétextant qu'il a fallu deux renards pour un des manteaux qu'il a créés. Le créateur lui répond : « Il n'en a pas fallu deux mais trois » Elle fait la même demande à Sophia Loren, qui pose en fourrure pour Annabella pour la somme d'un million de dollars américains. Avec ses cheveux décoiffés, ses pieds nus, ses tenues minimalistes, sa moue boudeuse, ses attitudes nonchalantes, son côté sauvage, sa franchise à toute épreuve, sa nature insoumise et sa sexualité assumée, Bardot, qui a radicalement bouleversé l’image de la femme française, est devenue une icône absolue. Dans les années 1960, elle rapporte autant de devises à la France que la régie Renault. Après le passage de la tornade de Et Dieu… créa la femme, Bardot devient la star la plus copiée au monde. Y elle continue d'être admirée par les actrices d'aujourd'hui. Elle reste l'une des stars les plus connues dans le monde. Brigitte Bardot fait également connaître au grand public Saint-Tropez, sur la côte d'Azur, et Buzios, au Brésil. Une statue lui a même été érigée dans cette commune. Elle a également été une icône de la mode avant la lettre. Tout ce qu'elle faisait ou portait était immédiatement imité par des dizaines de millions de femmes. C'est avec Arlette Nastat, la créatrice de Real rencontrée dès 1956, qu'elle trouvera pleinement son style vestimentaire (robe vichy, pantalon corsaire…). Le voyage à New York montre pleinement la richesse de cette collaboration.
Ensemble, elles créeront la ligne de vêtements « La Madrague », dans les années 1970, signant ainsi plus de 20 ans de complicité. À partir de 1964, et pour sept ans, elle adopte la mode hippie du créateur Jean Bouquin, installé à Saint-Tropez. Elle contribue à lancer Bouquin auprès du Tout-Paris et porte ses vêtements dans ses films de l'époque.
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Bonnie Cashin (September 28, 1908 – February 3, 2000) was an American designer, she is considered to be one of the pioneering designers of American sportswear. She created innovative, uncomplicated clothing that catered to modern, independent woman of the post-war era through to her retirement from the fashion world in 1985. BiographyBonnie Cashin was born on September 28, 1908 in Oakland, California to Carl Cashin, a photographer and inventor, and Eunice Cashin, a dressmaker. The family lived in several towns in northern California during Cashin's early years, and in each, her mother would open a custom dress shop. In a 1973 interview, Cashin explained her interest in fashion: "My mother was a dressmaker and before I could write I could sew." During high school in Hollywood, Cashin was hired by a Los Angeles ballet and theatrical revue company, Fanchon and Marco, to help make costumes for its productions. After she graduated in 1925, Cashin became its full-time designer. In 1934, Cashin moved with the ballet company to New York City to work at the Roxy Theater, where she created three costume changes per week for each of the theater's 24 dancers, known as the "Roxyettes." Owing to her deceivingly youthful appearance, Variety is reported to have described Cashin as "the youngest designer to ever hit Broadway." In 1937, at the urging of Harper's Bazaar editor Carmel Snow, sportswear manufacturer Louis Adler offered her a job. She was hesitant to accept, stating, "The profit-conscious, business-like atmosphere of Seventh Avenue seemed very different to me from the atmosphere around the theater. I felt more at home with dancers, actors, artists, musicians, writers--people like that--than I did with most of the business men I met in the clothing industry." While in New York, Cashin studied at the Art Students League of New York. After the U.S. entered World War II, Cashin designed uniforms for women in the armed force. In 1943, Cashin returned to Hollywood and costume design. In the early 1940s Cashin was married briefly to Disney illustrator and art director Robert Sterner. The marriage ended in divorce, and they had no children. After producer William Perlberg recruited her, Cashin joined 20th Century Fox and created clothes for about sixty films including Laura (1944), Anna and the King of Siam (1946), and A Tree Grows in Brooklyn (1946). Cashin enjoyed the work in Hollywood, explaining: "I wasn't designing for fashion, but for characteristics, which is the way I like to design clothes for daily wear. I like to design clothes for a woman who plays a particular role in life, not simply to design clothes that follow a certain trend, or that express some new silhouette." In 1949, Cashin returned to New York City. There, she designed the first sportswear collection with her name on the label for her previous employer, Adler and Adler. In 1950, her introduction of her term an concept of "layering" led to winning both her first Coty Award as well as the Neiman Marcus Award, an unprecedented feat in the fashion world. In 1952, she opened her own business, Bonnie Cashin Designs. Cashin was the first designer chosen for Patterns of The Times, American Designer Series, which was a monthly feature in The New York Times during the 1950s that made designer patterns available for home sewing. Cashin was a rare female CEO, and her mother was her company's only other major stakeholder, with a one-percent stake. Up until her mother's death in 1963, the two lived in adjoining apartments in midtown Manhattan, where her mother sewed Cashin's samples for major manufacturers. Cashin was famous for her witty and ingenious approaches to designing for mobility, including a dog leash skirt: a long wool skirt that could be instantly shortened for walking up stairs by latching a small brass ring sewn at the bottom to a small brass clasp sewn into the waistline. In an interview with National Public Radio, Cashin explained the origin of the skirt: "My studio, out in the country, in Briarcliff, in the old carriage house, had steps that went up to a second floor. And I was constantly holding my skirts going up. I entertained a lot. And I'd be running up stairs with a martini in my hand. And so I thought I'd better hitch my skirt permanently." In 1962, Cashin was hired by Miles and Lillian Cahn as the first designer for Coach, a newly-formed women's accessory business. Coach was a division of their wholesale men's accessory company, Gail Leather Products, and internally, it was referred to as "the Bonnie Cashin account," as she was a contracted designer, never a Gail Leather or Coach employee. Her classic designs for Gail's Coach division during the early 1960s included the shopping bag tote, the bucket bag, shoulder bag and a clutch-style purse with a removable shoulder strap. In 1964, Cashin introduced a brass turn lock/toggle fastening that was featured on her designs produced by the Cahns as well as on all garment and accessory collections produced by a range of manufacturers in the US and abroad, including Philip Sills, Meyers, Crescendoe-Superb, HBA, and D. Klein. Cashin designed two small collections for the Cahns each year to complement her garment designs for other manufacturers until 1974. In 1975, Meyers Manufacturing took over the production of her signature handbag designs. Cashin designed for over thirty-five firms including Hermès and Ballantyne, always with her signature on the label. She also created the first-ever designer flight attendants’ uniforms for American Airlines. In the 1970s, Cashin met Amy Vanderbilt's then-husband Curtis Kellar, who was head counsel for Mobil Oil. Follwing Vanderbilt's death, Cashin and Kellar began a romance that lasted until Cashin's death. They never married. In 1972, Cashin founded The Knittery, which produced limited edition collections of coats and handmade Scottish sweaters. That year, she was inducted into the Coty American Fashion Critics Hall of Fame. In 1979, she established the Innovative Design Fund, a nonprofit organization based in New York that gave up to $10,000 to designers with original ideas in home furnishings, textiles, and fashion so they could transform their sketches into marketable products. Cashin died in Manhattan on February 3, 2000, due to complications from open-heart surgery. Toward the end of her life, Cashin granted exclusive and unrestricted access to her personal design archive to design scholar Stephanie Lake, whom Cashin described as her "little sister".
The Bonnie Cashin Archive, the designer's personal design archive, is privately owned in its entirety by Dr. Stephanie Lake, who published a definitive monograph on the designer, Bonnie Cashin: Chic is Where You Find It in 2016 by Rizzoli. In 2019 (as reported by Women's Wear Daily), Lake and her husband Cory opened the archive to collaborative partnerships. The Bonnie Cashin Archive and its projects have no affiliation with any Cashin trademarks registered in the decades since Cashin's death. Cashin herself never registered her name. Bonnie Cashin's work is housed in over forty museums across the US and she is often cited for creating both the concept of layering clothing and for coining the term. The idea of layering came from time she spent in living near San Francisco's Chinatown as a young girl. She also pioneered the use of leather, mohair and hardware in her design. Inspired by the brass turnlocks that secured the top of her 1940s convertible, the hardware became a signature feature of all of her designs, including her Coach handbags. birth place: Montpellier France birth date: 28 September 1823 zodiac sign: Libras death place: Paris France death date: 23 January 1889 Alexandre Cabanel, né le 28 septembre 1823 à Montpellier et mort le 23 janvier 1889 à Paris 8e1, est un artiste peintre français, considéré comme l'un des grands peintres académiques, du Second Empire, dont il est l'un des artistes les plus admirés. Biographie Fils d'un modeste menuisier, Alexandre Cabanel commence son apprentissage à l’école des beaux-arts de Montpellier dans la classe de Charles Matet conservateur du musée Fabre. Doté d'une bourse, il s'installe à Paris en 1839. Il entre en 1840 à l'École des beaux-arts de Paris où il est l'élève de François-Édouard Picot. Après deux échecs, Cincinnatus recevant les ambassadeurs de Rome en 1843 et Le Christ au Jardin des Oliviers en 1844, il est lauréat d'un second prix de Rome en 1845 et pensionnaire de la villa Médicis jusqu'en 1850. À Montpellier, il réalise les portraits d'un certain nombre de membres de familles fortunées comme la famille Marès. À la fois peintre d'histoire et peintre de genre, il évolue au fil des années vers des thèmes romantiques, telle Albaydé, en 1848, inspirée par Les Orientales de Victor Hugo publié en 1829. Il reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur en 1855. La célébrité lui vient avec la Naissance de Vénus exposée au Salon de 1863 qui est immédiatement achetée par Napoléon III pour sa collection personnelle et qui entre au musée du Luxembourg en 1881 (le tableau est conservé à Paris au musée d'Orsay). Il passe un contrat avec la maison Goupil pour la commercialisation de reproductions en gravure de la Naissance de Vénus. En 1863, Cabanel est élu membre de l'Académie des beaux-arts au fauteuil X. En janvier 1864, il est nommé professeur-chef d'atelier de peinture à l'École des beaux-arts de Paris et promu au rang d’officier de la Légion d'honneur. Lors de l'Exposition universelle de 1867, il est décoré de la croix de chevalier de première classe de l'ordre du Mérite de Saint-Michel de Bavière à la suite de son Paradis perdu commandé pour le Maximilianeum de Munich par Louis II de Bavière. Entre 1868 et 1888, il est dix-sept fois membre du jury du Salon, dont les années 1869, 1873, 1875, 1876, 1877, 1878, 1881. Il reçoit la médaille d'honneur du Salon en 1865, pour le Portrait de l'Empereur, ainsi qu'en 1867 et en 1878. Ses œuvres sont recherchées par les célébrités européennes et les collectionneurs américains qui lui commandent leurs portraits. En tant que peintre officiel et membre du jury, où il fait preuve d'une farouche opposition à l'égard de toute tendance novatrice, Cabanel est régulièrement critiqué et mis en opposition avec les naturalistes et les impressionnistes, en particulier avec Édouard Manet dont Le Déjeuner sur l'herbe, alors intitulé Le Bain, puis La Partie carrée, avait été refusé au Salon de 1863, alors que Cabanel triomphait avec sa Naissance de Vénus. Il est régulièrement brocardé par Émile Zola ou Joris-Karl Huysmans. Cependant, il intervient en 1881 lors de la présentation du portrait de Pertuiset, Le chasseur de lions d'Édouard Manet et défend celui-ci en s'écriant « Messieurs, il n’y en a pas un parmi nous qui soit fichu de faire une tête comme ça en plein air ! » Il est promu au rang de commandeur de la Légion d'honneur en 1884 et est élu associé de l'Académie Royale de Belgique le 6 janvier 1887. Ses obsèques ont lieu à Paris le 26 janvier 1889 puis son corps est transporté à Montpellier au cimetière Saint-Lazare où il est inhumé le 28 janvier 1889. Un monument est érigé en 1892 par l'architecte Jean Camille Formigé orné d'un buste en marbre de Paul Dubois et une sculpture, Regret, d'Antonin Mercié. Une rue porte son nom à Paris, la rue Alexandre-Cabanel dans le 15e arrondissement, à Montpellier, à Béziers ainsi qu'à Toulon. English version Alexandre Cabanel was a French painter. He painted historical, classical and religious subjects in the academic style. He was also well known as a portrait painter. According to Diccionario Enciclopedico Salvat, Cabanel is the best representative of the L'art pompier and Napoleon III's preferred painter. Biogrophy of Alexandre Cabanel Cabanel entered the École des Beaux-Arts in Paris at the age of seventeen, and studied with François-Édouard Picot. He exhibited at the Paris Salon for the first time in 1844, and won the Prix de Rome scholarship in 1845 at the age of 22. Cabanel was elected a member of the Institute in 1863. He was appointed professor at the École des Beaux-Arts in 1864 and taught there until his death. He was closely connected to the Paris Salon: "He was elected regularly to the Salon jury and his pupils could be counted by the hundred at the Salons. Through them, Cabanel did more than any other artist of his generation to form the character of belle époque French painting". His refusal together with William-Adolphe Bouguereau to allow the impressionist painter Édouard Manet and many other painters to exhibit their work in the Salon of 1863 led to the establishment of the Salon des Refusés by the French government. Cabanel won the Grande Médaille d'Honneur at the Salons of 1865, 1867, and 1878. A successful academic painter, his 1863 painting The Birth of Venus is one of the best known examples of 19th-century academic painting. The picture was bought by the emperor Napoleon III; there is also a smaller replica (painted in 1875 for a banker, John Wolf) at the Metropolitan Museum of Art in New York City. It was given to them by Wolf in 1893. |
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