Danielle Darrieux, née le 1er mai 1917 à Bordeaux (Gironde) et morte le 17 octobre 2017 à Bois-le-Roi dans l’Eure, est une actrice et chanteuse française. Au cours d'une des plus longues carrières cinématographiques(110 films sur huit décennies), elle a traversé l’histoire du cinéma parlant de 1931 à 2010. Au début de sa carrière, Danielle Darrieux passe des rôles de jeunes filles ingénues dans des comédies musicales, à ceux de jeunes filles romantiques de drames historiques (Marie Vetsera dans Mayerling en 1936, Catherine Yourevska dans Katia en 1938). On la voit ensuite notamment dans les mélodrames et les comédies d’Henri Decoin, dont Abus de confiance (1938), Retour à l'aube (1938), Battement de cœur (1939), Premier Rendez-vous (1941), La Vérité sur Bébé Donge (1952) et surtout les films de Max Ophüls, qui, après la bourgeoise de La Ronde, lui fera jouer une prostituée dans Le Plaisir et une aristocrate dans Madame de.... La comédienne mène également une carrière internationale, qui la conduira en Italie, au Royaume-Uni, et aux États-Unis où elle tourne pour Universal Studios, la MGM et United Artists. Vingt ans avant Brigitte Bardot, cette comédienne imposait ses initiales : DD. BiographieNée au sein d’une famille de mélomanes, Danielle Yvonne Marie Darrieux voit le jour à Bordeaux mais passe son enfance à Paris. Son père est ophtalmologue; sa mère Marie-Louise Darrieux-Witkowski est une célèbre cantatrice. Elle a un frère cadet, Olivier (1921-1994), qui deviendra lui aussi acteur. La mort prématurée de son père d'une crise cardiaque, alors qu'elle n'a que sept ans, contraint sa mère à donner des leçons de chant pour subsister. Danielle Darrieux en retire très tôt un goût prononcé pour la musique. Elle est dotée d’une voix menue, mais juste et claire. Elle prend également des cours de violoncelle et de piano, puis, à quatorze ans, entre en classe de violoncelle au Conservatoire national supérieur de musique de Paris. Quand elle apprend que deux producteurs, Delac et Vandal, cherchent une héroïne de treize ou quatorze ans pour leur prochain film, elle se présente aux studios d’Épinay et fait des essais qui se révèlent concluants. Elle débute à 14 ans dans Le Bal (1931) de Wilhelm Thiele et, séduisant les producteurs par son allant et sa spontanéité, elle obtient immédiatement un contrat de cinq ans. Ne pensant pas alors exercer le métier d'actrice, elle n'a jamais pris de cours d'art dramatique, préférant entrer à l'École commerciale, puis prendre des cours de dessin à l'académie Julian, tout en continuant à jouer du violoncelle, son « violon d'Ingres ». Sa carrière commence avec des rôles de gamine facétieuse et fantasque aux côtés d'acteurs populaires du cinéma français d'avant-guerre, surtout Albert Préjean avec qui elle forme, en six films, le couple de charme des comédies musicales françaises des années 1930 (La crise est finie, Dédé, etc.). Dès son premier film, elle chante et crée, dans bon nombre de ses films, des chansons populaires qui deviendront des succès : La crise est finie, Un mauvais garçon, Une charade et Premier rendez-vous. Elle devient, en 1935, l'épouse du réalisateur Henri Decoin, rencontré un an plus tôt lors du tournage de L'Or dans la rue. Toujours en 1935, Anatole Litvak lui offre un rôle plus dramatique. Dans Mayerling, elle interprète une fragile et touchante comtesse Marie Vetsera aux côtés de Charles Boyer, déjà star en Amérique du Nord. Le film connaît un succès mondial qui lui ouvre les portes d’Hollywood: elle signe un contrat de 7 ans avec les studios Universal. Accompagnée de son mari, elle s’embarque pour Hollywood à bord du Normandie et tourne son premier film américain en 1938, La Coqueluche de Paris avec Douglas Fairbanks Jr. Mais très vite elle s’ennuie à Hollywood et préfère casser son contrat pour rentrer en France. Danielle Darrieux tourne avec son mari Henri Decoin trois films plus: Abus de confiance, Retour à l'aube et Battement de cœur. Ils sont des succès et Darrieux est l’une des vedettes les plus populaires du moment. Divorcée d’Henri Decoin, en 1941, Danielle Darrieux épouse Porfirio Rubirosa, ambassadeur de la République dominicaine en septembre 1942 à la mairie de Vichy, rencontré à l'hôtel de Lamballe. Cette noce célébrée dans la discrétion dans la capitale du régime de Pétain continue de porter son lot d’ambiguïtés que l’actrice a toute sa vie durant réfuté. Le couple s'installe en résidence surveillée à Megève, en Haute-Savoie, jusqu'à la fin de la guerre et divorce en 1947. Après quelques années un peu grises, elle se remarie une troisième et dernière fois le 1er juin 1948 avec Georges Mitsinkidès avec qui elle adopte son unique fils Mathieu, et commence une seconde carrière. Dans les années 1950, elle retrouve Hollywood pour quelques films. Elle chante et danse dans une comédie musicale aux côtés de Jane Powell dans Riche, jeune et jolie. Un grand directeur d’actrices va exploiter son talent de tragédienne32 et, revenu de son exil américain, Max Ophüls fait de Darrieux, au début des années 1950, son égérie. Elle tourne dans trois films majeurs: La Ronde (1951) où elle incarne une épouse infidèle que ni son mari ni son amant ne parviennent à satisfaire; Le Plaisir (1952) et surtout Madame de... Film qui commence comme une comédie légère et sombre dans le drame. À partir des années 1970, Danielle Darrieux partage équitablement sa carrière entre théâtre, télévision et cinéma. Une de ses fiertés théâtrales est d’avoir joué et chanté en anglais à Broadway en 1970, dans la comédie musicale Coco interprétant le rôle de Coco Chanel qui avait été joué auparavant par son idole Katharine Hepburn. Danielle Darrieux redouble d’activité dans les années 2000. Après le succès au théâtre d'Oscar et la Dame rose, François Ozon lui fait tourner son 106e film, qui marque ses soixante-dix ans de carrière, dans Huit Femmes et en fait l'une des suspectes. Enfin, en 2009, à 92 ans, elle apparaît dans Une pièce montée de Denys Granier-Deferre, la dernière fois sur scène. Danielle Darrieux a possédé une demeure à Cœur-Volant à Louveciennes ainsi qu'une maison de campagne à Fourcherolles à Dampierre, toutes deux en Île-de-France. En 1954, Danielle Darrieux achète aussi l'île déserte de huit hectares de Stibiden, dans le golfe du Morbihan, dont elle fait sa résidence secondaire. À la fin de sa vie, elle ne vient plus sur l'île et elle la laisse à sa famille, louant à la place une villa à Larmor-Baden, où elle vient jusqu'en 2015. Vers 1994, elle rencontre Jacques Jenvrin, de vingt ans son cadet. Elle se retire avec lui dans une maison de Bois-le-Roi (Eure), où elle meurt en 2017. Danielle Darrieux entre dans le cercle des actrices centenaires le 1er mai 2017, rejoignant Suzy Delair (1917-2020), Renée Simonot (née en 1911), Gisèle Casadesus (1914-2017), Olivia de Havilland (1916-2020) ou encore Marsha Hunt (née en 1917). Aveugle, un peu diminuée mais en bonne santé, l’actrice meurt dans son sommeil le 17 octobre 2017, à 13 heures, des suites d'une chute à son domicile de Bois-le-Roi, à l’âge de 100 ans. Elle est inhumée dans le cimetière de Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine). BiographyDanielle Yvonne Marie Antoinette Darrieux (1 May 1917 – 17 October 2017) was a French actress of stage, television and film, as well as a singer and dancer. Beginning in 1931, she appeared in more than 110 films. She was one of France's great movie stars and her eight-decade career was among the longest in film history. Darrieux was born in Bordeaux, France, during World War I, her father died when she was seven years old. Raised in Paris, she studied the cello at the Conservatoire de Musique. At 14, she won a part in the musical film Le Bal (1931). Her beauty combined with her singing and dancing ability led to numerous other offers; the film Mayerling (1936) brought her to prominence. In 1935, Darrieux married director/screenwriter Henri Decoin, who encouraged her to try Hollywood. She signed a seven-year contract with Universal Studios to star in The Rage of Paris (1938) opposite Douglas Fairbanks, Jr. Afterwards, she elected to return to Paris. She divorced Henri Decoin in 1941 and marrid Porfirio Rubirosa, a Dominican Republic diplomat and notorious womanizer in 1942. The couple lived in Switzerland until the end of the war, and divorced in 1947. She married scriptwriter Georges Mitsikidès in 1948, and they lived together until his death in 1991. Joseph L. Mankiewicz lured her back to Hollywood to star in 5 Fingers (1952) with James Mason. Upon returning to France, she appeared in Max Ophüls' The Earrings of Madame de... (1953) with Charles Boyer, and The Red and the Black (1954) with Gérard Philippe. She starred in Lady Chatterley's Lover (1955), whose theme of uninhibited sexuality led to its being proscribed by Catholic censors in the United States. She played a supporting role in her last American film, United Artists' epic Alexander the Great (1956) starring Richard Burton and Claire Bloom. In 1970, Darrieux replaced Katharine Hepburn in the Broadway musical Coco, based on the life of Coco Chanel, but the play, essentially a showcase for Hepburn, soon folded without her. She worked again with Demy for his film Une chambre en ville (1982), an opera-like musical melodrama reminiscent of the director's earlier work The Umbrellas of Cherbourg (Les Parapluies de Cherbourg, 1964). Danielle Darrieux's last screen appearance was in the movie Une pièce montée by Denys Granier-Deferre in 2009, when she was 92. Danielle Darrieux died on 17 October 2017 at the age of 100, due to complications from a fall, five months after turning 100 that May.
4 Comments
Elegancepedia
1/3/2021 00:03:43
Merci à vous
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27/1/2021 11:45:27
grand et incroyable blog. Je tiens vraiment à vous remercier de nous avoir fourni de meilleures informations.
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Elegancepedia
1/3/2021 00:00:35
Merci beaucoup!
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